AFRIQUE
notre itinéraire
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EPISODE 46
Debut de la saga Africa (22.05.2006)
 
Arrivée frisquette à Nairobi (la ville se situe à 1820m), ici c'est la fin de la saison des pluies donc la période la plus fraiche de l'année, environ 15 degrés, on a plus l'habitude ! Contre toute attente, tout est vert et luxuriant, rien à voir avec l'Afrique saharienne et désertique ou avec l'Inde que nous venons de quitter. 

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Nous sommes restés à l'hotel pendant 1,5 jour car une visite de la ville réputée la plus dangereuse d'Afrique ne nous a pas trop tenté. De plus, même les locaux nous ont fortement déconseillé une telle visite.

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On en a donc profité pour mettre à jour nos carnets de route asiatiques et pour reprendre des forces, on a remangé des steaks frites, ça faisait longtemps !!
 
Nous nous sommes tout de suite sentis bien sur ce continent. Les gens semblent avoir un mode de vie plus proche du notre et on a ressenti une chaleur dans les contacts qui nous a mis à l'aise. Le dépaysement de cette nouvelle étape de notre voyage est total. Plus de vaches à tout les coins de rues, plus de klaxons incessants, plus de foule grouillante. Pour nous, c'est comme un nouveau départ, quelque chose de différent qui commence.
 
Le soir précédent le départ du safari, nous avons fait la connaissance de quelques participants et de Liv, une australienne, qui sera notre guide pendant 77 jours et Al, son compagnon, néo-zélandais, qui sera le chauffeur du camion. Nous sommes que 8 à faire le trajet Nairobi - Cape Town. Beaucoup de participants vont faire des bouts de route avec nous et nous allons donc souvent prendre de nouveaux passagers et en laisser d'autres en chemin. Nous sommes les seuls à ne pas etre de langue maternelle anglaise. Nous commençons le voyage à 20, parmi les passagers, il y a "malheureusement" un groupe de jeunes anglais de 18 a 20 ans, qui manquaient cruellement de savoir vivre et qui n'etaient pas venus pour boire que de l'eau...
 
Nous avons découvert "Bourriquet" (Eeyore en anglais), le camion qui va nous emmener jusqu'au Cape. Les performances de ce dernier sont :
- 30 passagers
- 15 tentes biplaces
- 30 chaises pliantes
- 200 litres d'eau potable
- Tout le nécessaire cuisine et vaisselle
- Frigo
- Glacière
- Petite bibliothèque
- 15 petits coffres-forts
- 2 gros coffres-forts bien cachés...

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Liv, notre guide, Al, notre chauffeur, et Bourriquet

Notre maison ambulante est très bien pensée et assez confortable mis à part les amortisseurs de derrière.
 
Le mercredi 24 mai, frais et dispos, nous avons commencé notre safari et avons lancé l'aventure africaine.


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EPISODE 47

Traversée du Kenya et de l'Ouganda (24.05.2006-29.05.2006/31.05.2006-08.06.2006)
 
Pour un premier contact avec les animaux de la savane, nous avons commencé notre voyage à Nairobi par une visite d'un sanctuaire dédié aux giraffes. Romain a même été jusqu'à se faire embrasser sur la bouche par l'une d'entre elle !!!

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Puis nous nous sommes rendus dans un orphelinat pour éléphants où nous avons assisté à un repas aux biberons et à des jeux dans la boue des éléphanteaux. Ces petits éléphants ont perdu leurs parents pour différentes raisons (la principale étant le braconnage!) et sont donc totalement vulnérables. Ils ne peuvent survivre sans aide et leur gardien, sont de vraies mamans poules. Les éléphanteaux sont constamment surveillés, ils ont un repas toutes les 2 heures, on leur donne des couvertures lorsqu'il fait froid, on leur met de la crème solaire si le soleil tape trop fort, des K-ways lorsqu'il pleut, etc.... Jusqu'à l'age de 2 ans ils restent dans cet orphelinat où un gardien s'occupe de chacun d'eux, allant jusqu'à passer la nuit avec.

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Notre première nuit sous la tente fut plutôt fraîche. Nous avons ensuite pris la direction de l'Ouganda que nous avons traversé en 2 jours sans nous y attarder. Nous devions rejoindre le Rwanda où nous avions un rendez-vous avec les gorilles fixé au 31 mai 2006 que nous ne pouvions pas manquer. Cette extraordinaire rencontre fera l'objet d'un compte rendu specifique.
 
Apres deux jours passés au Rwanda, nous sommes revenus en Ouganda en empruntant presque le même itinéraire mais en y passant plus de temps et en faisant quelques variantes.
La première d'entre elles a été un détour sur l'île principale des îles Sesse, au milieu du lac Victoria, le 3ème plus grand lac au monde. C'était un très bel endroit, d'autant plus reposant qu'il n'y avait pas grand chose à y faire. Nous avons passé la deux belles journées, sable blanc, eau turquoise et bien fraîche.

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De retour sur le continent, nous avons visité un sanctuaire de chimpanzés et avons pu observer nos cousins (99 % de chromosomes en commun avec nous) à travers de gros grillages. Les chimpanzés sont de nature assez agressive et ont une force phénoménale, ce qui fait qu'aucun homme ne peut les approcher.

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Le reste de notre séjour en Ouganda a été consacré a des activités récréatives. Nous avons choisi de faire une journée de rafting sur le Nil, à sa source. Rapides de degré 5 (la difficulté maximale pour les raftings à touristes), 23 kilomètres passés au fil de l'eau et une belle journee de sensations fortes.
D'Ouganda, nous sommes retournés au Kenya pour embarquer quelques nouveaux passagers (le camion a affiché complet). La suite du voyage sera essentiellement dans les parcs nationaux du Kenya et de Tanzanie. Mais d'abord vous aurez le droit au compte rendu sur le Rwanda.


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EPISODE 48

Nous avons passé 2 jours et une nuit au Rwanda où la principale raison de notre venue était un trek pour aller voir les derniers gorilles des montagnes qui occupent un territoire en bordure du Congo, de l'Ouganda et du Rwanda.
Nous sommes arrivés d'Ouganda et avons passé la frontière d'assez bon matin. Le douanier nous a parlé en français et nous a fortement recommandé de nous marier au plus vite lors de la petite conversation que nous avons eu, car dormir ensemble sans être marié est un péché et dieu voit tout...
Au Rwanda, le français et l'église catholique sont très présents!
Nous avons découvert ce pays dont le surnom est le pays aux mille collines, du haut de notre camion. Le Rwanda est très densément peuplé et les bords des routes étaient remplis de marcheurs et de cyclistes qui se sont fait un plaisir de répondre à nos saluts. La route, très vallonnée était en très bon état et passait à travers les champs et les forêts vers Kigali, la capitale. Nous avons atteint cette derniere à la mi journee. Cette ville est assez modeste, peu de bâtiments modernes et est construite sur et autour d'une colline. Nous n'avons fait que la traverser pour nous rendre directement au musée du génocide qui est à sa périphérie (et qui se trouve à l'endroit où de grandes fosses communes ont été retrouvées).
 
Nous avons fait rapidement le tour des fosses communes qui sont toujours en train de se remplir avec les macabres découvertes qui ont toujours lieu actuellement. Peu de vicimes ont pu être identifiées, mais celles qui ont pu l'être ont leur nom gravé sur un mur noir.
 
Le bâtiment du musée est neuf et l'exposition qu'il abrite est très bien faite. En comparaison de la prison S21 de Pnomh Penh relatant le génocide Khmer Rouge, le musée de Kigali a une atmosphère plus calme et sereine. Il semblerait qu'un certaine retenue ait été observée sans pour autant minimiser les atrocités qui se sont déroulées.
 
Les racines de ce génocide remontent à la colonisation des belges qui pour pouvoir mieux régner ont divisé les rwandais en deux categories principales : les tutsis (ceux qui avaient plus de 10 vaches, 15 % de la population) et les hutus (ceux qui avaient moins de 10 vaches, 85 % de la population). Les réelles origines tutsie et hutues qui pourtant avaient existé n'ont pas été prises en compte car même pour les rwandais le distingo était trop difficile à faire. Les deux communautés s'étaient mélangées et partageaient la même culture et la même langue. L'origine ethnique a été inscrite sur la carte d'identité et les colons belges se sont appuyés sur les tutsis au détriment des hutus. En 1962, à l'indépendance, les hutus ont pris le pouvoir et beaucoup de tutsis ont été massacrés ou forcés à se réfugier dans les pays voisins, l'Ouganda et la Tanzanie notamment. En 1973, le général Habyarimana a fait un coup d'état et s'est maintenu au pouvoir jusqu'au genocide. C'était un hutu assez pragmatique et surtout prêt à tout pour garder le pouvoir. Il s'est allié à la France en échangeant la protection de cette dernière contre une présence militaire permanente dans son pays. Il a aussi refusé tout retour au pays des réfugiés tutsis qui croupissaient dans les camps de réfugiés autour du Rwanda. Toute une génération de ces tutsis de ces camps n'a eu d'autre choix que de constituer une armée rebelle pour pouvoir rentrer chez eux. La France en vertu de ses accords militaires, et la communauté internationale ont aide le général Habyarimana à mater la rébellion en 1990 mais l'ont contraint à ouvrir des négociations avec les rebelles / réfugiés tutsis à Arusha. Décidé à ne rien lâcher, le général Habyarimana a joué la politique du pire en encourageant des hutus fanatiques à brimer les populations tutsies encore au Rwanda. Les milices Interahamwe ont fait plusieurs massacres de civils entre 1990 et 1994. La communauté internationale n'a rien fait. Au contraire la France a augmenté son aide au gouvernement rwandais. Petit à petit le général Habyarimana a perdu le contrôle de ses extrémistes qui ont commencé a préparer un génocide. L'ONU qui a appris ce qui se tramait n'a rien fait pour l'empêcher. Le commandant de la force de l'ONU a clairement prévenu sa hierarchie plusieurs mois avant le génocide mais sans résultat.
 
Le génocide a commencé en avril 1994 lorsque l'avion du général Habyarimana a été abattu (vraisemblablement par ses propres extrémistes). Aussitôt des hordes de tueurs, les milices Interahamwe, ont déferlé sur Kigali et ont tué tous les tutsis et les hutus modérés. Le général Dallaire de l'ONU disposait de 1200 hommes. Il a demandé a en avoir 5500 pour reprendre le contrôle du pays, mais l'ONU ne lui en a laissé que 250 après que des casques bleus belges aient été tués. Tout ce que l'ONU a fait a été d'assurer l'évacuation des ressortissants occidentaux du pays. Pendant ce temps, les Interahamwe ont massacré à outrance dans tout le pays. La radio télévision des mille collines a encouragé les meurtres et en 3 mois, un million de personnes ont été tuées essentiellement à la machette, dans d'atroces souffrances. Le but était de tuer mais aussi de faire souffrir les victimes
le plus possible...
 
Au bout d'un mois et demi, l'ONU a enfin réagi en envoyant 50 blindés dans la région. Les américains ont mis un mois supplémentaire pour les acheminer... Pendant ce temps, les français ont court-circuité l'action de l'ONU en mettant sur pied l'opération Turquoise qui visait a créer une zone sécurisée au sud du Rwanda. Les rebelles tutsis avaient attaqué au nord et marchaient sur Kigali. La zone de sécurité aura eu pour principal résultat de permettre la fuite des génocidaires hutus et pour beaucoup la possibilité d'échapper à la justice. Le génocide a été stoppé par la victoire des rebelles et la fuite des extrémistes hutus dans les pays voisins ou ils sévissent toujours aujourd hui.
 
Les anciens rebelles sont à present toujours au pouvoir et pratiquent une politique modérée et de réconciliation nationale. Les principaux responsables du génocides sont jugés par le TPI à Arusha en Tanzanie. La plupart des gros poissons ont été arrêtés et sont en cours de jugement. Les autres, la majorité, ont été jugés par des tribunaux de villages composés d'anciens. La communauté internationale s'est excusée de son attitude et de son incompétence par la bouche de Koffi Annan. Le premier ministre belge s'est lui aussi excusé. La France, qui était en période de cohabitation en 1994, donc dirigée conjointement par la gauche et la droite, n'a par contre fait aucune excuse. Les relations diplomatiques avec le Rwanda n'ont été rétablies qu'en 2004 et le Rwanda n'a a nouveau été accepté dans l'organisation de la francophonie qu'en 2005.
 
Le Rwanda d'aujourd'hui fait preuve d'une belle vitalité. Il y a énormément d'enfants partout et on pourrait croire que la vie est la même qu'en Ouganda d'où nous sommes arrivés. Mais la tension est tout de même plus perceptible. Il y a plus de militaires en armes et les mouvements de foule sont plus inquiétants. Le soir, notre camion a été encerclé par une centaine de gamins lorsque nous sommes arrivés là ou nous devions passer la nuit. La police et les gardes de l'hôtel les ont dispersés à coups de bâton...
Mais ce qui nous a le plus marqué est la beauté de ce tout petit pays qui merite vraiment son surnom de pays au mille collines. Les paysages sont très verts, les femmes portent des couleurs vives, la température est agreable (le pays est plutôt en moyenne altitude). Bref, on est loin des idées reçues sur ce pays. Et le meilleur, les gorilles des montagne était à venir pour nous.
 
Après une bonne nuit bien fraîche, nous nous sommes réveillés avant l'aube pour aller rendre visite aux gorilles du "Parc des volcans" au confins du Rwanda, près du Congo et de l'Ouganda.

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La population de ces derniers gorilles des montagnes (ceux de Diane Fossey) après être descendue à 250 individus en compte maintenant environ 700.
Ils sont très proteges et des règles très strictes ont été adoptées, en cas de rhume ou d'autre maladie contagieuse pas d'autorisation d'aller les voir car ils sont très sensibles aux virus transmis par l'homme. Une quarantaine de visas permettant aux touristes d'aller voir un groupe de gorilles (ils vivent en groupe, peu sont solitaires) pendant une heure, sont délivrés chaque jour. Ces visas sont assez chers mais permettent de financer beaucoup de choses. Tout d'abord les guides qui nous accompagnent et qui sont tres familiers des gorilles. Mais aussi une escorte armée (il faut devoir faire face aux braconniers éventuels et aux animaux sauvages; éléphants, buffles, etc...). Les visas pernettent aussi de financer une garde permanente autour de chaque groupe de gorilles. En effet, des hommes en arme passent toute la journee à leurs côtés. Ils arrivent au petit matin, suivent à distance les gorilles, indiquent leur position aux guides qui accompagnes des touristes et restent avec les gorilles jusqu'au soir, reperent l'endroit ou ils font leur nid pour la nuit (les gorilles se font tous les soirs une sorte de nid à même le sol qu'ils n'utilisent que pour une seule nuit), les laissent et les retrouvent le lendemain matin. Une partie de l'argent est également dévolu au développement des populations locales (aide aux villageois, projets, subventions), malgré cela la tentation du braconnage est forte et une protection armée des gorilles s'avère nécessaire.
 
Apres nous être rendus au camp de base des guides, nous avons été séparés en groupes de huit personnes et deux guides nous ont été attribués ainsi qu'un groupe de gorilles (le groupe Amaharo). Le groupe Amaharo (paix en Rwandais) est constitué de treize membres:
un mâle dominant à dos argenté (Amit), le sous chef (Casualtie, un mâle qui a eu l'avant bras sectionné par un piège de braconniers), 5 femelles, 3 adolescents, 2 enfants et un bébé de 3 semaines. Avant le départ nous avons vu la photo de chacun d'eux.
 
Nous avons embarqué dans une jeep qui nous a amené sur les flancs des volcans embrumés. Nous avons pénétré dans le parc national accompagné de deux militaires en arme qui n'etaient pas d'humeur badine... et avons fait 1h30 de marche à travers la végétation de plus en plus dense et dans la boue de plus en plus liquide et glissante due aux averses déversées par les nuages pris au piège par les sommets des volcans . Nous avons donc rejoué "Gorilles dans la brume".
 
Après pas mal d'efforts, nous avons établi la jonction avec le groupe d'hommes qui protégeait les Amaharo et qui nous attendaient à quelques dizaines de mètres d'eux. Nous nous sommes prépares à aller les voir, avons laissé nos sacs, écouté un dernier briefing de sécurité, avons degainé nos appareils photos et sommes partis pour une rencontre extraordinaire.

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Nous avons découvert à quelques mètres de nous Casualtie, qui était assis entrain de manger un mélange de feuilles et de branches qu'il mixait avec son unique main.

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Soudain, sans crier gard, le chef, pesant entre 200 et 250 kilos a déboulé, il était très impressionnant. Complètement absorbé par notre observation, nous avons presque manque de voir à 1 ou 2 mètres de nous une mère gorille portant serré contre elle sont bébé de 3 semaines. Il était tout petit et ressemblait beaucoup à un bébé humain. On était fasciné de voir ces mammifères, qui sont nos cousins, en effet, nous avons 97 % de chromosomes communs, évoluer librement sous nous yeux. Un des enfant a joué a tourner sur lui même jusqu'à ce qu'il perde l'équilibre et tombe ! Certains passaient à quelques centimètres de nous.

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Nos cousins nous observaient du coin de l'oeil tout en prenant garde à n'avoir l'air de rien. Seuls les jeunes ne manquaient pas de curiosité. Il y en a même eu un très audacieux qui a agrippé, par jeu, la jambe de quelqu'un du groupe. Le guide s'est interposé car ils n'ont pas le droit de toucher les humains et vice versa !

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Cette petite parenthèse dans le pays aux milles collines nous a donné envie d'en voir plus et de faire mieux connaissance avec sa population. Qui sait peut-être que cela sera possible lors d'un prochain voyage...