RUSSIE
notre itinéraire
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Russie
EPISODE 01
Départ de Genève arrivée à Moscou
Quelques anciens collègues et amis de Romain se sont joints
à nos parents pour trinquer un petit verre de champagne
avec nous.
Nous sommes partis comme prévu
le jeudi 01.09.2005 a 13h00 de Genève à bord d'un avion
Aeroflot. Vol sans problème, arrivée à Moscou à l'heure.
A notre descente d'avion, nous avons eu quelques
difficultés à trouver notre chauffeur et plusieurs
chauffeurs tout plein de bonnes intentions ont
commencé à nous harceler en voulant nous
"aider" mais nous sommes finalement arrivés à bon port
dans notre Guesthouse (Travelers Guesthouse) situé au 10eme
étage d'un immeuble rectangle et uniforme, typiquement
soviétique.
Le lendemain, nous rencontrons Jérome, à la sortie de
l'agence où nous avons retiré nos billets de Transibérien.
Jérome mérite bien un petit paragraphe dans notre carnet de
voyage, en effet, à 24 ans, ce Français parlant 2 à 3 mots
d'anglais, et aucun de russe, relie Moscou à Irrkoutsk en
train avant de faire Irrkoutsk-Ulan Bator à pied et en
campant soit 600 ou 700km. D'ailleurs sa première
nuit en Russie s'est passée à la belle étoile, dans l'herbe
entre l'aérport de Moscou et le centre, soit environ 25 km
qu'il a parcouru à pied avec un sac à dos de 16 kg. Sa nuit
fut agitée car des chiens errants lui ont rendu visite et
la pluie s'est invitée en milieu de la nuit. Autant dire
que ce matin-là il n'avait pas la mine du vainqueur... Et
il prefera nous accompagner à la Guesthouse, malgré son
budget serré afin de dormir quelques heures.
Découverte de Moscou au fil de l'eau sur la Moscow River
pour notre 1ère approche de la capitale russe.
Nos 1ères impressions sur Moscou:
- Moscou est une ville très propre
- Contrairement à nos idées reçues cette ville est
très occidentale; la frénésie de la consommation
a gagné cet ancien fief communiste, luxe, modernité et
vétusté cohabitent, les moscovitent déambulent le
téléphone portable collé à l'oreille
- Les filles sont particulierement soignées et élégantes
(talons aiguilles et mini-jupes sont de rigueur)
- Les policiers et les militaires sont omniprésents,
ils sont tous très jeunes
- Les stations de métros sont des chefs-d'oeuvres;
plus de la moitié des stations est fait en marbe,
mosaiques, or, etc... c'est somptueux.
Le 2ème jour a été consacré à
la visite du Kremlin et de la place Rouge. Le Kremlin est
une gigantesque enceinte comportant de
nombreux bâtiments hétéroclites. Ce lieu, symbolise
bien la puissance et la richesse de la Russie.
La place Rouge accueillait une foule immense, comprenant
quasi que des jeunes gens entre 15 et 25 ans, commémorant
le 1er "anniversaire" de la tragédie de Beslan.
Pour notre dernier jour à
Moscou, la ville s'est parée de ses plus beaux atours,
on s'est finalement rendu à l'évidence ce n'était pas pour
nous mais pour les fêtes de Moscou. Concerts gratuits dans
le centre, manèges, etc... tout le monde est descendu faire
la fête dans la rue. Les militaires et policiers sont
encore plus présents. C'est impressionnant. Nous avons
assisté aux concerts mis en place par le ministère français
de la culture qui a eu un certain succès. Pour finir nous
nous sommes rendus dans un petit parc (Park Issusky) où
quelques statues de l'ère communiste ont été regroupées.
Lénine et compagnie font beaucoup moins recette.
Le lundi 5, préparation au
depart direction l'est. Nous avons pris, comme conseillé
dans les guides quelques victuailles, telles que pâtes
séchées, biscuits, fromage, saucisson, pain et bien sûr de
l'eau.
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EPISODE 02
Trajet en Transibérien
Notre départ à lieu à la gare
moscovite de Kazansky. Après quelques difficultés à trouver
le quai, nous sommes devant notre train et notre
Provodnista (contrôleuse et gouvernante du wagon) nous
attend de pied ferme. Elle n'a pas l'air commode mais se
revelera très gentille et efficace (on s'est demandé si
elle avait des origines Suisse car elle a passé 3 fois
l'aspirateur en 1 jour !!).
Dans notre compartiment se trouve déjà Lydia, une
néerlandaise très sympa qui se rend jusqu'à Vladivostok,
pour aller observer les tigres de Sibérie, en faisant
quelques arrêts dont Ekatrinburg comme nous. On sympathisé
tout de suite et le trajet de 26h commencé.
Le compartiment est relativement confortable, tapis par
terre, service de thé à disposition sur la tablette,
couchettes étroites mais pas trop dures, rangement
suffisant pour toutes nos affaires.
Nous discutons beaucoup, lisons et buvons du thé grâce au
Samovar (ballon d'eau chaude) se trouvant dans chaque
wagon. C'est cette même eau chaude qui nous permet de nous
préparer quelques pâtes.
Lors des arrêts (il y en a 7 ou
8), nous pouvons descendre du train si l'arrêt est long et
prendre un peu l'air. Lorsque c'est la cas, nous pouvons
acheter toute sorte de choses à des marchands qui nous
attendent: fruits, légumes, champignons, lustres, oiseaux
empaillés, service de verre, à boire, des repas que les
gens ont préparé à l'avance à la maison, etc...Nous ne
manquons donc de rien.
Les gens ont l'air très pauvres, mais ils font preuve de
dignité avec leur acceuil chaleureux. Ils ne font pas de
vente forcée, leurs prix sont très raisonnables, bref ils
proposent mais n'oppressent pas.
La Russie s'offre à nous telle qu'on se l'imaginait: des
grandes étendues (on a parcouru 1800 kms), des forêts à
perte de vue, quelques villages perdus qui ont l'air
abandonnés mais qui sont encore habités. Parfois on voit
des habitations perdues au milieu de nulle part.
Apres une nuit et un jour de
trajet nous arrivons a Ekatrinburg.
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EPISODE 03
Ekatrinburg
Nous sommes
arrivés le mardi 6.09.2005 a 20h15, heure locale soit 2h de
plus qu'à Moscou. Finalement nous logeons au centre ville à
l'hotel Boshoi Oural, le même hotel que Lydia, dans une
chambre très "budget" (Pour la petite histoire, les
toilettes sont communes à l'étage, séparées hommes/femmes,
il y a bien des murs entre chaque WCs mais pas de portes
... nos visites y sont très courtes, peut-être un avant
gout de la Chine....).
Nous profitons de la nuit pour bien nous reposer avant
d'attaquer une journée de marche intensive. Nous n'allons
pas faire de tour organisé, mais faire la visite de la
ville à pied en suivant l'itinéraire de notre bible, le
lonely planet. Nous avons donc vu de nombreux parcs, dans
un de ceux-ci se trouve une capsule contenant des objets
qu'ont mis des enfants sous l'ère sovietique et qui sera
ouverte en 2023,
statues et quelques bâtiments impressionnants et imposants.
Nous sommes également passé sur
le site où les Romanov (Tsar de Russie) se sont fait
assassinés en juillet 1918. Il reste peu de traces de ce
lieu, ce qui contraste avec l'empreinte qu'a laissé le
commanditaire de leur assassinat: Sverdlov. Il a en effet,
une grande statue en plein centre ville (Ville qui
s'appelait d'ailleurs Sverdolvsk du temps de communisme en
son hommage).
A présent, la mémoire des
Romanovs est réhabilitée et des memorials sont édifiés en
leur honneur. Ils représentent la Russie d'antant et
surtout la Russie comme pays religieux, ce que les
communistes ont tenté d'effacer.
Nous avons également vu un
monument gigantesque dédié aux soldats d'Ekatrinburg tombés
dans les guerres pendant la guerre froide (Afghanistan,
Corée, Vietnam, Laos, etc...) ainsi que la guerre de
Tchétchénie. Ils sont très nombreux.
Ekatrinburg a été un des
piliers de l'industrie d'armement soviétique, reconvertie à
l'heure actuelle pour la fabrication de CD, et également de
l'armée elle-même. La ville a même été décorée de l'ordre
de Lénine pour sa contribution à la victoire sur la nazisme
lors de la 2ème guerre mondiale.
Lors de notre séjour de 2 jours, nous avons également pu
voir le mémorial du Goulag où tant de personnes on trouvé
la mort pour cause de déportation par Staline, en effet,
Staline a fait plus de morts dans son propre pays
qu'Hitler.
Dans l'ensemble deux jours sont suffisants pour voir
l'essentiel. Cette ville est plus rude dans son aspect et
dans son climat que Moscou. Elle est moins propre, moins
surveillée par la police et ressemble plus aux stéréotypes
d'une ville soviétique.
Nous avons pris congé de Lydia avec qui nous avons partagé
tous nos repas du soir, et avons dû attendre notre train
jusqu'à 2h du matin.... Cette soirée fut moins longue que
nous l'avions craint, il y avait un petit bar très sympa
juste à coté de l'hôtel...
Promis nos prochains récits seront un peu moins
"historiques".
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EPISODE 04
Krasnoyark
Contraitement à ce qu'on
s'imaginait pas mal de passagers se trouvaient à la gare
d'Ekaterinburg à 1h00 du matin. Un wagon a même dû
être rajouté pour les gens montant à Ekaterinburg.
Nous avons partagà notre compartiment avec un couple
d'Anglais, Howard et Zoé, très sympathiques, ils faisaient
le voyage Londres-Pekin en train, en faisant quelques
stops, pour les 60 ans d'Howard. Ils tuaient le temps en
jouant au scrabble et en buvant du thé.
Nous sommes arrivés le lendemain à midi, soit 32h de train,
nous avons pris un taxi à qui on a indiqué un café internet
qu'il n'a jamais trouvé. Finalement, il nous a
déposé à l'hôtel et en a profité pour doubler son prix
de départ ! On a trouvé l'internet café par nos
propres moyens !
Nous nous sommes balladés dans la ville, ville aux
fontaines par excellence.
En effet, son maire en a fait
construire partout et dans tous les styles. Cela donne
un certain charme à cette ville coupée en 2 par la rivière
Yenisey. Sur la place centrale devant notre hôtel, tout le
monde se retrouve en ce samedi soir autour des jeux d'eaux
et de lumières (et les boissons de criconstances, on vous
laisse deviner lesquelles...).
Le 2eme jour fut sportif car nous avons choisi de visiter
le highlight local, la réserve naturelle contenant les
Stohlbys (immenses roches volcaniques sculptées par les
éléments naturels). Après un trajet de 20 km dans un
minibus bondé, nous descendons et demandons notre chemin à
deux jeunes filles, Lena et Olga, qui nous proposent
très gentiment de nous accompagner. Nous acceptons
volontiers et commençons le chemin de 7 km qui mène à la
réserve.
C'est la première fois que nous avons l'occasion de
discuter à batons rompus avec des Russes. Olga et Lena sont
aussi curieuses que nous de decouvrir nos modes de vie que
nous les leurs.
Après une ascension plutôt éprouvante sur la fin, nous
arrivons à l'entrée du parc où nous partageons nos
pique-niques.
Nous visitons la reserve
et Olga et Lena, en guides modèles, nous traduisent le nom
de chaque Stohlby
(l'éléphanteau, le
grand-père photo,
la grand-mère, la plume etc...).
Les
filles nous encouragent à la grimpe. Nous nous dépassons
dans l'effort; Sandrine pour l'escalade et Romain contre le
vertige.
Nos efforts sont récompensés,
en effet, la vue sur l'immensite de la forêt sibérienne qui
commence a se parer des couleurs d'automne est saisissante.
Ce parc semble être la ballade
dominicale de la jeunesse des environs. Des intrépides
n'hésitent pas à escalader des parois lisses et à pic.
D'ailleurs à l'entrée du parc une chapelle a été érigée
pour les gens morts dans le parc....
Message spécial à nos mamans; ne vous inquiétez pas nous
avons été prudents.
En fin de journée, nous avons
repris le bus et avons pris congé de Lena et Olga. Nous
nous sommes rapidement endormis, fatigués mais contents.
Le lendemain, à midi, nous avons repris le cours de notre
voyage en train.....
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EPISODE 05
Irkutsk
Nous
sommes arrivés à Irrkutsk le 13 septembre 2005 vers 8h30 du
matin, heure locale.
Nous avons embarqué dans un Mashrutka (mini bus) qui nous a
amené, grâce a l'aide des passagers, jusqu'à notre
Guesthouse (Baikal Hostel). Nous étions dans une banlieue
quelque peu éloignée du centre mais les transports en
communs étaient nombreux.
Cette ville nous paraît beaucoup plus touristique
qu'Ekaterinburg et Kransnoyarsk, nous croisons pas mal de
touristes. Cette ville est du point de vue
architectural plus panachée, même au centre ville, il n'est
pas rare de voir se cotoyer des blocs de bétons (moins
nombreux, nous semble-t-il qu'Ekaterinburg et
Krasnoyarsk) avec des petites maisons de bois
traditionnelles, la plupart très délabrées.
Irkutsk semble également plus
riche: on retrouve le même type de centres commerciaux qu'à
Moscou, en plus modeste. Cette ville est d'ailleurs
surnommée le Paris de la Sibérie, titre à nos yeux quelque
peu exagéré, mais Irkutsk possède quand même de très beaux
édifices.
Le 2ème jour est consacré à la
visite historique de la ville, partie préférée de Romain.
Nous nous sommes donc rendus devant deux célèbres maisons,
les maisons du Prince Trubetskoy et du comte Volkonsky,
deux décembristes exilés à Irkustsk pendant le 19eme
siècle.
Au
début du 19eme siècle, après la guerre victorieuse contre
Napoleon, un petit groupe d'officiers, d'aristocrates
et d'intellectuels forment la société du Nord, basée à
St Petersburg, cette derniere prône une réforme du
régime tsariste en une monarchie constitutionnelle. Ces
jeunes élites n'ont pas de soutien populaire et sont mal
organisées, mais elle tentent un coup de force à la mort du
Tsar Alexandre I, juste au moment de l'intronisation de son
successeur Nicolas I, le 25 décembre 1825 (raison pour
laquelle l'histoire leur donna le nom de décembristes).
Nicolas I écrase la rebellion en un jour mais ne veut pas
commencer son regne par un bain de sang. Pour les
survivants de l'assaut, ce sera donc les travaux
forcés en Sibérie. Leurs femmes et fiancées ne sont pas
punies, mais la plupart d'entre elle partent dans les camps
de travail pour suivre leurs hommes.
En 1844, la peine de travaux forcés est terminée, mais
l'exil n'est pas levé. Les décembristes choisissent alors
de s'etablir à Irkutsk. Ils amènent dans cette ville
toutes leurs idées éclairées et ont pour certains les
moyens de les mettre en pratique.
Les Décembristes ouvrirent des écoles, créèrent des
sociétés scientifiques et éditèrent des journaux.
Une jeune femme, Maria Volkonskaya, se distinguera par
toutes ses initiatives; création d'hôpital, d'une salle de
théatre et concerts et fut la mécène de nombreux
artistes, et sera aux yeux de tous la Princesse de
Sibérie. Les Décembristes furent graciés à la mort de
Nicolas I et ceux qui avaient survécu rentrèrent à St
Petersburg en 1855.
La ville d'Irkutsk a pleinement profité de leur lumière et
ouverture d'esprit, mais quand même pas au point de
soutenir la révolution communiste de 1917. La ville fut
même une des dernière poche de résistance de l'armée
tsariste face aux communistes et tomba seulement en
1920.
Vu la situation de notre Guesthouse, nous avons pu
pleinement expérimenter l'usage des transports publics
Cela nous a valu quelques
petits contre-temps, notamment de se retrouver à 22h00 dans
la banlieue éloignée du centre, complètement inconnue.
Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre qu'il
s'agissait en fait du teminus et que le bus avait fini son
service pour la journée. Nous étions même en dehors du plan
que nous possédions !!!! Mais grâce à l'aide du chauffeur
et de passagers, nous avons réussi a prendre un bus qui
nous a amené à bon port.
Le soir nous nous sommes préparés pour un séjour de
quelques jours sur l'île d'Olkhon.
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EPISODE 06
Ile
d'Olkhon
Il y a
des jours avec et des jours sans. Après nous être perdu
avec le bus, voila qu'une nouvelle galère de petite
catégorie, dixit Romain, nous attend. En effet, nous
apprenons que notre tour organisé sensé partir le lendemain
matin n'aura pas lieu, la voiture ayant rendu l'âme. Qu'à
cela ne tienne, nous nous rendrons sur l'île d'Olkhon par
nos propres moyens c'est-à-dire en transport en commun.
Nous quittons donc la Guesthouse à 6h30 du matin, direction
la gare routière. Grâce à notre parfaite connaissance du
russe (!!!) nous négocions une place dans un minibus
bondé qui nous amènera directement sur l'île en 4h de
route. Nous sommes les seuls étrangers à bord. Un des
passagers est assez représentatif du grand fléau
touchant la population russe, l'alcoolisme. Il boira 2,5
litres de bière pendant le trajet.
Sur la route, tout d'un coup la neige fait son apparition
et s'arrête aussi subitement quelques kilomètres plus
loin.
Nous attendons longuement le
ferry qui ne semble respecter aucun horaire avant de faire
une courte traversée sur le lac Baïkal et de rejoindre
Khuzhir, la seule ville, 1200 habitants, de l'île. Nous
logeons chez Nikita, www.olkhon.info, qui est le principal
promoteur touristique de l'île. Nous sommes très bien
reçus et chacun s'active afin que les touristes soient
satisfaits.
Le soir, nous testons le sauna russe, le bania, excellent
moyen de se réchauffer et de se laver.
Le lendemain, nous partons à bord d'un bus militaire
découvrir le Nord de l'île. Cette île de 1500 habitants
dont 1200 à Khuzhir est un haut lieu du chamanisme. Le
chamanisme est la religion des Buryats, le peuple nomade
indigène de l'île qui est maintenant minoritaire par
rapport aux Russes. Les deux communautés n'entretiennent
que peu de rapports. Différents emblèmes chamaniques sont
disséminés sur l'île sous forme de "totems", d'arbres
sacrés où chacun vient déposer une offrande afin que se
réalise une prière ou un voeu.
La population locale vit de la
pêche et de l'agriculture. D'ailleurs on
trouve beaucoup plus de vaches, moutons et chevaux
en liberté que d'hommes.
Olkhon est la plus grande île
du lac Baïkal, ce dernier est le plus grand lac du monde et
la plus grande réserve d'eau douce de la planète, rien à
voir avec notre lac Leman !!
Sous Staline un
goulag existait également à Olkhon où les
prisonniers politiques se retrouvaient afin d'emballer du
poisson envoyé ensuite à Moscou.
Dans ces régions boisées, il n'est pas rare de
se faire piquer par les tiques. Notre guide, Grigory,
nous donne un bon moyen de les tenir à distance.
Savez-vous lequel ? Deux indices; on le trouve dans
la foret et c'est 100 % naturel...
Nous avons également rencontrés ces étranges
choses accrochées aux arbres. A quoi cela peut-il
bien servir ?
Le Nord de l'île est bordé par
de belles falaises alors que le centre comporte forêts
et pâturages. Sur ces pâturages on a vu enormément
d'Edelweiss... elles poussent comme la mauvaise herbe.
Le deuxième jour, nous avons
fait une excursion au Sud de l'île. Notre guide parlait
uniquement russe, ce qui fait que la clarté de ses
explications a été difficile à saisir pour nous.... Cela ne
nous a pas empêché d'apprécier de très beaux paysages et
pour Romain de prendre un bain de pieds dans le
Baîkal.
Après deux jours, nous sommes
revenus à Irkutsk par les mêmes moyens de transport qu'à
l'aller afin de reprendre le lendemain matin le train très
tôt: Adieu Russie, Bonjour Mongolie.
Pour finir cet épisode voilà la réponse aux deux questions:
- Réponse en image l'odeur d'amoniaque laissée par les
fourmis fait fuir les tiques...et on les comprend !!
- En enlevant le bouchon de la
bouteille, cette dernière se transforme en robinet pour se
laver les mains alimenté par l'eau de
pluie.