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EPISODE 49
Parcs nationaux du Kenya et de la Tanzanie (08.06.2006-20.06.2006)
De retour au Kenya après notre virée Ougando-Rwandaise, nous avons passé deux semaines de safaris assez intensives dans les parcs nationaux kenians et tanzaniens. Le spectacle qui nous a été offert est allé crescendo.
Nous avons commencé par visiter le parc national de Nakuru, la troisième ville du Kenya, bordée par un lac autour duquel une réserve protégée a été aménagée. Nous y sommes restés 24 heures, de midi à midi afin d'avoir de meilleures chances de voir un maximum d'animaux lorsqu'ils sont le plus actifs, soit au lever et au coucher du soleil. Nous avons campé au beau milieu du parc. Notre sécurité a été assurée par de nombreux babouins.

Pendant la nuit,
        lors d'une courageuse sortie pipi, nous nous sommes
        dévisagés avec une énorme ombre qui se tenait à 10 mètres
        de nous, apparemment un buffle... Sandrine a fait pipi
        comme si elle était sur des starting-blocks !!!
        
        Le lendemain, on fêtait les 30 ans de notre courageuse
        sprinteuse en se levant avant soleil pour aller débusquer
        les animaux. A 6h00 du matin, nous étions dans le camion,
        toutes bâches relevées et bien emmitouflés à sillonner le
        parc. La veille nous avions vu une quinzaine de rhinocéros,
        des zèbres, des buffles, des milliers de flamands roses,
        des babouins, toutes sortes de biches, de gazelles et
        d'oiseaux.
        

Mais ce qui nous
        attendait pour l'anniversaire de Sandrine était bien plus
        rare et difficile à voir: un léopard. Ce félin est resté
        pendant 10 minutes à une dizaine de mètres du camion et
        s'est laissé photographier sans se préoccuper de nous puis
        a finalement disparu dans la végétation.
        

        
Nous avons fêté
        l'anniversaire de Sandrine en fin d'après-midi après un
        long trajet vers le sud en direction de la Tanzanie.
        
        
        Le deuxième grand parc national que nous avons traversé est
        le Masai Mara. Comme son nom l'indique il est en territoire
        masai et est dirigé par ses derniers. Des villages masai se
        trouvaient dans le parc.

Nous en avons
        visité un et en sommes ressortis avec un sentiment mitigé.
        D'un côté les masais conservent leur culture qui est proche
        de la nature, rustique et simple et vivent selon les rites
        ancestraux dans des maisons faites de bouses de vaches et
        de boue. Pendant la journée les hommes mènent paître les
        animaux pendant que les femmes s'occupent des taches
        ménagères telles que ramasser du bois, s'occuper des
        enfants, faire à manger, etc... Mais d'un autre côté, à
        cause du tourisme et de son industrie, ils sont très
        intéressés par l'argent. Ils demandent de l'argent pour la
        visite du village, forcent un peu les ventes de leur
        artisanat et de ce fait les rapports avec les visiteurs
        sont intéressés et plus très autenthiques.
        
        Au Masai Mara, nous sommes passés à l'échelon supérieur du
        safari, du coup le parc était plus touristique, où nous
        avons vu en plus des animaux déjà admirés à Nakuru: des
        lions, des éléphants et des giraffes. Nous les avons tous
        vus d'assez près sauf un bébé léopard, entre aperçu dans un
        bosquet et que sa mère est venu secourir de la manière la
        plus discrète possible mais que nous avons furtivement vu
        disparaître dans les broussailles.
        


        
Nous avons
        quitté le parc et avons traversé la frontière pour nous
        rendre en Tanzanie. Nous avons parcouru l'un des parc les
        plus célèbre au monde: le Serengeti. Ce parc est immense,
        14 000 km2. Nous avons roulé plusieurs heures avant
        d'arriver en son centre où se concentrent beaucoup
        d'animaux. Chaque année, en juin, la plupart des gnous
        (plus d'un million) et des zèbres (plus de 400'000)
        migrent. Mais pas tous, il y en a des sédentaires qui
        restent toute l'année à la même place mais la plupart son
        des nomades. Les nomades suivent la course des nuages, vers
        le nord pour aller jusqu'au Masai Mara, les parcs sont
        connectés, dans un immense déplacement de population,
        quasiment à la queue leuleu. Nous avons vu de grandes
        quantités de gnous et de zèbres mais nous avons du manquer
        d'un rien la migration proprement dite. Tout ce que nous
        avons pu voir étaient des grandes rassemblements avant le
        grand départ.
        

        
Nous avons comme
        dans chaque parc national dormi au milieu du parc. Cette
        fois, ce sont les hyènes qui ont été nos compagnes
        nocturnes. Pendant la nuit, trois d'entre elles se sont
        mises à crier et courir entre les tentes. La sortie pipi de
        la nuit de Sandrine a été limitée en distance et en
        durée....
        
 
La période de migration des
        zèbres et des gnous correspond aussi à celle de la
        reproduction pour les lions. C'est apparemment une période
        très épuisante pour le roi des animaux car le rythme
        d'accouplement est de 3 à 4 fois par heure !!!! toute la
        journée.  L'acte ne dure que 15 à 20 secondes et est
        ponctué d'un grognement impressionnant.

Mis à part les
        lions nous avons encore eu la chance de voir un léopard,
        des hippopotames, des crocodiles, des hyènes, des gazelles,
        des antilopes, des singes etc ....
        
        
        A travers le Serengeti, nous nous sommes dirigés vers un
        des moment fort de l'observation de la vie sauvage, le
        cratère Ngorongoro. Situe à 2700 m. d'altitude, la nuit fut
        plutôt fraîche, ce cratère contient un petit lac où les
        animaux peuvent venir se désaltérer. Nous nous y sommes
        promené en jeep pendant un demi journée, cela a largement
        suffit pour nous permettre d'en faire le tour. Le cratère
        est assez petit, ce qui fait que la faune est concentrée
        autour et au centre de ce dernier malgré le fait qu'ils
        soient libres de partir. Nous avons pu approcher les
        éléphants, les buffles, les lions en plein repas (le repas
        etait un gnou), gnous, zèbres, rhinocéros noir (très
        rare),  hippopotames et le plus difficiles à
        apercevoir,  deux panthères entrain de prendre un bain
        de soleil. Ce fut une demi journée incroyablement riche en
        rencontres, en émotions et en chance.
        


        
Après avoir
        quitté le cratère, nous avons pris la direction de Zanzibar
        que nous avons atteint en deux étapes, dont l'une juste en
        dessous du Kilimanjaro que nous n'avons malheureusement pas
        pu voir a cause du mauvais temps. Nous sommes ensuite
        arrivés à l'ancienne capitale, Dar Es Salam, où nous avons
        été les seuls à devoir nous rendre au consulat du Malawi
        pour obtenir un visa. Après avoir: rempli un formulaire,
        attendu une heure (alors qu'on était les seuls "clients"),
        et payés quelques dizaines de dollars, nous avons enfin
        obtenu le fameux sésame.
        
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EPISODE
        50
Zanzibar,
        sud de la Tanzanie et traversée du Malawi
        (21.06.2006-02.07.2006)
        
Bien
        que l'île de Zanzibar fasse partie de la Tanzanie, nous
        avons dû passer la douane à notre arrivée en ferry du
        continent. Nous avons laissé le camion et les tentes à Dar
        Es Salam pour quatre jours de détente à la plage avec luxe
        suprême des jolis bungalows et un lit pour la nuit. Nous
        avons fait une plongée et pas mal de farniente agrémentés
        de boissons fraîches, de coupe du monde à la télé, le tout
        arrosé par quelques pluies.
        

Nous avons
        trouvé ce petit sejour, dans cette ancienne colonie
        portuguaise,  trop court, mais il fallait bien
        repartir, nous avions encore beaucoup de chemin à faire et
        tant de de choses à voir !

De retour à Dar
        Es Salam, nous avons pris la direction du sud et traversé
        en deux jours la Tanzanie pour nous retrouver au Malawi.
        
        
        Nous avons parcouru ce petit pays longiligne du nord au sud
        en cinq jours en longeant le lac Malawi. Ce pays, très
        pauvre, nous a vraiment bien plu mais nous avons été
        frustrés de ne pas pouvoir mieux le connaître. Si nous
        avions voyagé de facon independante, nous aurions sans
        doute prolongé notre séjour, mais l'itinéraire préétabli du
        voyage en camion ne nous l'a pas permis. Nous avons eu la
        sensation d'être un peu passé à côté de quelque chose de
        bien, mais nous avons quand même pu nous faire quelques
        impressions.

Les gens sont
        d'une douceur incroyable, leur façon de parler est très
        reposante et leur façon de se comporter très tranquille.
        Ici encore plus qu'ailleurs les enfants ont le sourire et
        accouraient par grappes vers le bas côté de la route
        lorsque le camion passait. C'est un des pays les plus
        peuplé de la planète et il ne se passait pas cinq minutes
        sans qu'on voit quelqu'un. Le dénuement ici est plus marqué
        qu'ailleurs. On peut troquer dans les marchés d'artisanats
        des objets contre des habits, chaussures, montres etc... ou
        en kwacha, la monnaie locale.
        
        
        On s'est arrêté à deux ou trois marchés ou on a fait le
        plein d'objets en bois, tous plus beaux les uns que les
        autres; saladiers, masques, colliers et...chaises et on a
        eu du mal à se retenir. Les marchands fabriquaient
        eux-mêmes tous ces objets et ne nous forçaient pas la main.
        Les talents de marchandeur de Romain ont été bien remis à
        contribution même s'il a eu du mal à marchander avec ces
        hommes souriants et chaleureux; en un mot: rastafariens !
        Mais surtout leur principale qualité était de s'intéresser
        au football et de soutenir l'équipe de France lors du
        mondial !!!
        
        
        Nous avons eu un coup de coeur pour un group de musique que
        nous avons entendu sur une plage du sud du lac Malawi, au
        Cape Mc Clear. Ils s'appelaient les "Erupt Band", c'était
        des frangins, orphelins, de 10 à 16 ans qui avait comme
        tube "Don't worrz, be happy, Hakuna Matata" (Hakuna Matata
        = pas de problème). Ils jouaient sur des instruments de
        fortune de leur propre fabrication; une guitare dont la
        caisse de résonance était un vieux bidon d'huile, une
        batterie fait avec de vieilles peaux de bêtes, même s'ils
        n'avaient que quelques chansons ça nous a beaucoup plu car
        ils jouaient avec tout leur coeur.
        
        A Lilongwe, la capitale, nous avons posté pas mal de nos
        achats en croisant les doigts pour qu'ils arrivent un jour
        chez nous. Notre pronostique est reservé car rien n'est
        simple la-bas. Rien que pour faire deux paquets, ca a pris
        un jour a la personne qui nous a vendu ses services pour:
        trouver du carton, de la ficelle (en l'occurence du
        caoutchouc de pneus de voiture) et faire le paquet sous la
        surveillance et avec l'aide de Romain.
        
        
        Au Malawi, nous avons failli tomber en panne sèche car il a
        été très difficile de faire le plein de diesel, toutes les
        pompes à essence étaient vides. Il a fallu passer des coups
        de telephone, l'intervention de quelques contacts locaux de
        notre guide et la moitié de la journée pour arriver
        finalement à s'en procurer. Du coup, nous sommes arrivés
        assez tard à la frontière, afin de faciliter les formalités
        douanières pour notre sortie du Malawi nous avons du donner
        deux magazines et un paquet de biscuits au douanier du
        guichet....
        
        
        Concernant la vie du camion, notre passage au Malawi aura
        été marque par la " Bad Taste Party" (la soirée mauvais
        gout). Nous avons tous tire le nom d'un passager au sort et
        avons du lui acheter pour moins de 5 dollars, au
        marché, une tenue de soirée de mauvais gout, que notre
        victime a dû porter toute une soirée bien arrosée de punch
        "made in New Zealand". Sandrine s'est retrouvée enturbanée
        dans un drap avec chapeau ridicule et chaussettes roses
        fluos! Romain a eu une tenue très féminine incluant une
        minirobe au décolleté plongeant, des cheveux longs et des
        pantoufles roses en plumes.
        
        On le voit lors d'un moment très important, discutant avec
        Al, le chauffeur, tout aussi bien fagoté. La poignée de
        main scellait un pari sur le vainqueur du match
        France-Brésil. Al en tant que bon perdant a offert 5 bières
        au vainqueur pour être quitte.
        

        
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        EPISODE 51
Zambie et
        Zimbabwe (02.07.2006-17.07.2006)
        
        
Nous
        avons traversé la Zambie en deux jours sur sa largeur pour
        atteindre le lac Kariba et la frontière zimbabweene. Le
        passage du poste de douane a été assez long. Nous avons dû
        acheter des visas, faire de la paperasserie, le camion a
        été fouillé (à l'africainne; avec nonchalance) et nous nous
        sommes enfin retrouvés dans ce "poste avancé de la tyranie"
        si on en croit l'administration américaine. Le taux de
        change entre le $ et le $ zimbabween diffère tous les jours
        selon le marché noir
        
        (1 US$ = 350'000 a 400'000 $ zimbabween) et le taux
        officiel est environ dix fois inférieur. Liv, notre guide
        avait arrangé un change au cours le plus faborable pour
        tout les passagers. A 1 kilometre de la frontiere, un gars
        nous attendait avec une glacière remplie de billets de
        banque de 50'000 et 100'000 $. Impressionnant ! Nous sommes
        devenus d'un coup multimillionnaires !

Deux kilomètres
        plus loin nous avons vu un éléphant sur la route qui a
        paisiblement passé son chemin.

Nous nous sommes
        rendus à Antelope  Park, près de Gweru dans le centre
        du pays. C'est un parc privé qui propose différentes
        activités, le point culminant de ce séjour a été la marche
        avec les lions que nous avons fait a deux reprises. Il
        s'agissait en fait de lionceaux entre un et deux ans,
        nourris par les hommes, gardés en parc fermes et destinés à
        rejoindre un parc loin des hommes en Zambie. Leur taille
        était deja impressionnante et ils faisaient plusieurs
        heures par jour des promenandes dans leur milieu naturel
        sous la surveillance et en compagnie des hommes. Nous les
        avons accompagnés pendant 1h30.

Les lions
        dégagent une sensation de force incroyable et à chaque fois
        qu'on les approchait tout notre corps se tendait même si on
        savait qu'on ne risquait (théoriquement) rien. On n'avait
        que de simples bâtons destinés à capter leur attention et
        qui n'auraient ete d'aucun secours en cas
        d'attaque.

Les lionceaux
        n'ont pas encore l'instinct sauvage et ne sont pas
        agressifs. Par contre, ils sont très joueurs et ne
        connaissent pas leur force. Ils s'attaquent par jeux les
        uns, les autres, le plus souvent par derrière, c'est plus
        drole, et se chamaillent ainsi la plupart du temps. Le
        problème est qu'ils veulent aussi jouer avec nous, les
        gardiens sont là pour veiller à se qu'ils ne le fassent pas
        et lorsque  cela arrive, les lionceaux sont
        sanctionnés par un claque sur le museau.
        
        Le premier groupe que nous avons rencontré était une
        fratrie (un mâle et deux femelles) de 19 mois. Nous nous
        sommes assez rapidement sentis à l'aise avec eux et la
        ballade fût superbe.

Par contre, le
        deuxième groupe, toujours une fratrie (deux mâles et une
        femelle), n'avait qu'un an et était beaucoup moins
        discipliné. Dès le sortir de leur parc, ils nous ont sauté
        dans les jambes et essayé de nous faire tomber. Un mâle a
        "attaqué" Sandrine avant de s'en prendre à Romain et de se
        faire intercepter par les gardiens. Le ton etait donné !
        Plus tard dans la ballade, le même lionceau a ouvert la
        lèvre de Georgi, qui s'etait baissé pour le carresser, par
        un coup de griffe rapide. Pendant une séance photo, un
        autre a sauté sur le dos d'une copine, sans lui faire de
        mal, heureusement mais du coup on les a beaucoup moins
        approche que les premiers lionceaux....Au moment de
        retourner dans leur parc, les lionceaux ont commencé a
        s'enfuir et il a fallu un quart d'heure aux gardiens pour
        les ramener un par un. Le point d'orgue a été le fait
        d'arme de Sandrine: nous étions regroupés vers l'antre du
        parc aux lionceaux lorsque le dernier d'entre eux a été
        acculé par les gardiens vers la porte. Le lionceau ne
        voulant toujours pas rentrer a essayé de forcer le passage
        entre notre groupe et un buisson mais Sandrine est
        intervenue et a fait obstacle avec son bâton. Ceci a fait
        hesiter l'animal suffisamment longtemps pour que les
        gardiens lui tombe dessus. C'est simplement après qu'elle
        s'est rendue compte de la portée de son acte héroïque,
        guidé apparemment par son expérience en rapperchage de
        vaches.... Moment mémorable!
        
        Nous avons également pu assister au repas des lionceaux,
        caliner un bébé lion de quatre mois, faire une promenande à
        dos d'éléphant et une randonnée à cheval où nous avons vu
        des giraffes, un giraffon, des zèbres et des gnous d'assez
        près

Après avoir
        quitté Anteloppe park, nous avons pris part à une
        marche avec les rhinocéros. En fait cela consistait à
        repérer des rhinos depuis une jeep dans un autre parc
        qui leur est en grande partie consacré et à les approcher
        au plus près à pied. Pour ça nous avons bénéficié des
        excellents services de Hayne notre guide, passionné par les
        bushmen et les rhinos. Nous avons débuté notre visite par
        l’observation de peintures rupestres peintes par les
        bushmens et nous nous sommes rendus dans un petit village
        local ou le chef nous a accueilli habillé en peaux de
        bêtes. Puis le safari rhino proprement dit a commencé avec
        un petit speech sur la sécurité : 1 se taire, 2 se
        baisser, 3 s’il charge, courir se réfugier dans un
        arbre. Rassurant quand tout ce qui nous entoure ressemble à
        des petits buissons rachitiques et que les rhinos courent a
        50 km/h.

Nous avons fait
        plusieurs groupes et nous avons d’abord pu nous
        approcher d’un gros mâle rhino blanc qui nous a
        vaguement observé tout en broutant. Les rhinos sont
        vraiment d’un autre temps, ils ont une tête qui fait
        penser à la préhistoire et ont une vue défaillante. Cela
        peut amener le doute dans son esprit, surtout s’il se
        sent encerclé. Et lorsque le rhino doute, le rhino charge,
        c est comme ça… Nous avons donc montré beaucoup de
        respect à notre hôte qui en contrepartie s’est laissé
        observer sans donner l’impression de faire attention
        à nous.
        
        Notre deuxième observation a été une mère et ses deux
        filles agées de 2 et 3 ans. Cette famille est une vieille
        connaissance de notre guide et une forme de sérénité
        s’est installée entre eux. Nous avons pu rester assez
        longtemps en leur compagnie.
 
De la même façon
        que nous avons fait une marche avec les rhinos, nous avons
        participé 2 jours plus tard à une marche avec les
        éléphants. La, par contre, notre guide était armé. Nous
        avons pénétré en jeep dans la parc national de Gweru à
        la recherche de ces impressionnants pachidermes. Nous les
        avons trouvé après plusieurs heures de trajet, dans le
        centre du parc. Nous sommes partis par petits groupes à
        leur rencontre. Nous n’avons pas pu les approcher
        aussi près que les rhinos car les éléphants demandent
        encore plus de respect (qui en l’occurrence se mesure
        en distance). Les éléphants n’aiment pas trop être
        dérangés et ils prennent très souvent des mesures
        d’intimidations. Ca commence par des soufflements
        puissants, le grattage de la terre, l écrasement de
        branches. Puis en  2e lieu ça peut devenir des
        grognements accompagnés du lacement de terre sur son dos
        ainsi que du battement des oreilles. Le
        3e
        stade commence à
        être critique car l’éléphant fait alors des charges
        d’intimidation de quelques mètres. Le
        4e
        stade, le dernier
        est la vraie charge. Seule une balle pourrait
        l’arrêter, autrement aucune issue n’est
        possible.
        
        Nous avons observé quelques groupes en ne dépassant pas le
        stade 2 de l’intimidation. Seul un groupe a atteint
        le stade 3 qui a été une belle frayeur pour eux. On se sent
        tellement faible en face d’eux… tout notre
        corps réagit à l’intimidation…
        l’adrénaline monte…
 
Nous sommes
        allés 3 jours en Zambie, sur le lac Kariba, dans un bateau,
        houseboat, qui n’est pas allé bien loin mais qui
        était très confortable et qui nous a changé de notre tente.
        Rien de particulier à signaler à part qu’on a assisté
        à la défaite de la France en finale de la coupre du monde,
        défaite noyée dans l’alcool offert par notre hôte
        d’un soir, un ami du propriétaire du bateau qui nous
        a accueilli chez lui, Danielle, Sandrine et Romain. La
        soirée fut quand même sympa, même si la meilleure équipe
        n’a pas gagné. Nous avons été les seuls pratiquement
        à dessaouler le lendemain. Les anglais notament ont été
        impressionnants et pathétiques.
        
         
        
        De retour au Zimbabwe, nous avons fait un arrêt de 5 jours
        aux chutes Victoria, un endroit assez humide, mais
        magnifique. Là nous avons survolé les chutes en ULM,
        spectacle grandiose

et nous avons
        déambulé le long de la rivière Zambèze, côté zambien.
        Romain a fait un saut en élastique  de 111m de haut
        (merci Agnès pour ce beau cadeau d’anniversaire),
        3e
        plus haut saut du
        monde

Mais le
        highlight de ce séjour aura été notre journée de randonnée
        à cheval au milieu des animaux sauvages. Nous avons pu
        approcher des éléphants, des buffles, zèbres, kudu, et
        autres antilopes d’assez près, avec beaucoup
        d’adrénaline lorsqu’on a été tout près des
        éléphants.

Les chevaux eux
        aussi sont très nerveux dans ces moments là. Nous avons
        fait quelques beaux galops aussi.
        
        Nous avons quitté ce magnifique pays qu’est le
        Zimbabwe à grand regret pour le Botswana le 18
        juillet.
        
******************************
        
        
        EPISODE 52
        
Botswana et
        Namibie (17.07 au 03.08)
        
 
        
Nous
        avons traversé le Botswana en 2 jours pour arriver dans
        l’ouest du pays au delta de l’Okavongo. Le
        Botswana tranche avec la plupart des pays que nous avons
        jusque là. Il y a beaucoup moins de pauvreté, les
        infrastructures sont bonnes et on sent que le pays va bien.
        Nous avons campé près de Maun et fait quelques provisions
        pour 2 jours et 2 nuits que nous avons passé dans la
        nature, au milieu du delta, pour la première fois sans
        commodités. Nous avons atteint le camp en Mokoro, petite
        barque instable qui s’enfonce presque toute entière
        dans l’eau, propulsée par un long bâton, à travers
        les hautes herbes et autres arbustes du
        delta.

Ce furent 2
        jours assez sympa, mais pas très palpitants. Nous avons
        fait des marches à la rencontre des animaux du delta, mais
        en gros, nous n’avons vu que quelques zèbres de loin,
        nos guides semblaient plutôt éviter les animaux que les
        rechercher. Nous avons beaucoup apprécié une soirée de
        chant traditionnels des guides et Sandrine s’est
        offert un tour en avion au dessus du delta pour profiter
        d’une très belle vue d’ensemble.
        

Nous avons
        quitté le pays pour la Namibie, l’avant dernier pays
        que nous allons visiter. Nous nous sommes rendus dans la
        capitale, Windhoek, en 2 jours. Le pays est immense mais ne
        compte que moins de 2 millions d’habitants.
        
         
        
        De grandes parties du territoire sont désertiques. Les
        villes et les infrastuctures sont modernes, mais presque
        tout est vide, les rues, les magasins. C’est un peu
        étrange. La pauvreté est ici particulièrement bien cachée,
        mais elle se dévoile à travers l’insecurité qui y
        règne. Sandrine a trouvé à Windhoek un air de ville
        américaine pendant un week end : des buildings, des
        commerces, Sandrine. mais personne dans les rues…
        Nous avons amélioré l’ordinaire en prenant un dortoir
        au lieu de notre tente et nous nous sommes retrouvés avec
        une famille française très sympa. Le soir nous sommes allés
        manger la chasse : du zèbre pour Romain et de
        l’Oryx (une grosse antilope) pour Sandrine. Les deux
        plats ont été dégustés avec plaisir sans pour autant qu on
        n’aie l’impression de découvrir une nouvelle
        saveur.
        
        Nous avons ensuite pris la direction du nord pour nous
        rendre au parc national d’Etosha, une immense plaine
        semi désertique bordée par un lac salé asséché. Nous avons
        essayé de profiter à fond de cette dernière visite à la vie
        sauvage au cours des trois jours que nous avons passé la.
        

Nous avons
        sillonné le parc en camion en nous arretant lorsque des
        animaux étaient en vue. Nous avons une quantité
        impressionnante de girafes, également pas mal
        d’éléphants et bien sur tous les zèbres, gnous,
        antilopes et autres herbivores qui pullulent dans le
        parc.La particularité de ce parc et ce qui nous a le plus
        plu est que les 3 campings qu’il abrite ont chacun un
        trou d’eau à proximité, vers lesquels on peut se
        rendre a pied. En restant la, en silence, on peut alors
        observer tous les animaux qui viennent boire. La nuit, les
        trous d’eaux sont éclairés. Nous avons donc passé de
        longs moments à observer tous les animaux au moment crucial
        ou ils se désaltèrent.
        

Quelle comédie
        drôle et intrigante à la fois. Il y a les chasseurs qui
        viennent boire au même endroit que leur gibier (antilopes,
        chacals).
        

Certains sont
        agressifs (éléphants, rhinos), d’autres sont prudents
        (girafes), beaucoup sont paranoïaques, d’autres
        viennent avec toute leur bande de copains (zèbres, gnous,
        hyènes). Tout le monde cohabite ou prend la fuite, tout le
        monde se jauge, évalue ses distances, se préserve une
        sortie de secours, ou alors essaye de se montrer
        impressionnant. Nous étions devant tous ces tableaux en ne
        sachant pas ce qui se passait réellement (mais les animaux
        eux-mêmes ne devaient pas le savoir totalement). Est-ce que
        le lion qui s’est planqué dans un fourré attend une
        proie ou a peur du rhino qui a tendance a charger tout ceux
        qui s’approchent de l’eau? Le jeune éléphant
        a-t-il raison d’intimider le rhino qui
        d’ailleurs ne se laisse pas intimider? Pourquoi est
        ce que la girafe d’habitude si prudente se lance dans
        une charge contre 4 hyènes? Etc…
        
        C’était très prenant comme spectacle, on a beaucoup
        aimé.
 
Nous avons
        quitté le parc d’Etosha pour Swakopmund que nous
        avons atteint 2 jours plus tard. Entre temps nous avons
        visité Brandberg, la plus haute montagne de Namibie et un
        refuge pour panthères. Les panthères ne sont pas protégées
        en Namibie et sont décimées par les fermiers qui veulent
        éviter le saccage de leurs récoltes. Le refuge propose
        d’aider à capturer les panthères (avec des cages) et
        rapatrie les animaux captifs dans un grand parc fermé ou
        elles vont à leur guise.
        

Elles ne peuvent
        pas trouver de nourriture dans le parc, alors les
        responsables du refuge les nourissent. Nous avons assisté à
        la distribution de viande, c’était impressionnant.
        Les panthères attrapent les morceaux de viande en
        l’air, font le nécessaire pour s’imposer face à
        leurs rivales et produisent une accélération fulgurante
        pour aller manger tranquillement leur repas à
        l’écart. (0 à 110 km/h en 4 secondes)
        
         
        
        Nous avons passé trois jours à Swakopmund, la capitale de
        l’adrénaline, comme elle est surnomée. Nous avons
        fait une matinée de Sandboarding (surf sur sable). Cela
        ressemble beaucoup au surf des neiges, en plus soft.
        

Les chutes sont
        plus douces, mais c’est bien plus fatiguant car il
        faut remonter à pied et à la monté, le sable n’est
        pas ton ami! Nous nous sommes aussi essayé à la luge (en
        fait une petite planche cartonnée) et nous avons été
        mesurés à 70 km/h!!! Ca nous a bien plu car ça demande
        beaucoup moins de technique que le surf.
        
        La 2e
        activité fun que
        nous avons fait est le quadbiking dans les dunes. Sandrine
        a eu un quad automatique de 125 cc et Romain un manuel de
        250 cc. 

Nous avons fait
        les fous dans les dunes pendant 2 heures de temps. Nous
        avons sauté, dérapé, failli tomber, roulé sur les reliefs
        inclinés, etc…
        
         
        
        Le sommet du séjour, au sens propre comme au sens figuré,
        aura été sans conteste notre saut en chute libre. Merci
        beaucoup aux parents de Sandrine de nous avoir offert cette
        sensation unique!
        
        Après avoir attendu 1 jour que le ciel se dégage afin
        d’allier l’esthétique à l’adrénaline,
        nous avons embarqué dans un minuscule avion a 7 : le
        pilote (le seul à avoir un siège), Linn, Sandrine et Romain
        ainsi que nos 3 moniteurs. Nous étions entassés dans
        l’appareil ou il y avait des courants d’air pas
        possibles pour la simple raison qu’il n’y avait
        même pas de porte!
        

Nous sommes
        montés à 10000 pieds (3000 mètres), nous nous sommes
        accrochés à nos moniteurs et avons basculé tour à tour dans
        le vide, Linn, puis Sandrine, puis Romain. Sensation
        incroyable, tout va vite, mais on ne voit pas le sol se
        rapprocher, on est simplement seuls dans le
        ciel…  nous avons sauté juste au dessus de
        l’aérodrôme et les amis restés en bas ont entendu les
        cris de Sandrine lorsque sa chute a commencé. A 5000 pieds,
        les parachutes ont été ouverts sans problème par les
        moniteur ce qui a rendu la rédaction de cet épisode
        possible.
 
Après
        Swakopmund, nous avons continué à descendre vers
        l’Afrique du Sud en nous arrêtant au Fish River
        Canyon (le 2e plus grand canyon du monde),
        superbe endroit,
        

et à Ai Ais ou
        nous avons pu nous baigner dans des bassins alimentés par
        des sources d’eau chaude. Nous avons ensuite passé la
        Orange River pour nous retrouver en Afrique du Sud.
        
        
******************************
        
        
        EPISODE 53 (et dernier)
        
Afrique du
        Sud et retour 04.08 au 13.08
        
 
        
Nous
        avons longé la côte atlantique en direction du sud pour
        rejoindre les alentours de Cape Town. 2 jours nous ont été
        nécessaires pour atteindre la destination finale de notre
        safari. Avant d’arriver, nous avons nettoyé le camion
        de fond en comble ainsi que tout le matériel, ça commençait
        à sentir la fin du voyage… 
        

Nous ne sommes
        pas allés directement à Cape Town, mais dans sa grande
        périphérie, à Stellenbosch à environ 50 km. Nous sommes
        restés 2 jours dans cette ville de taille moyenne surtout
        réputée pour ses vignobles alentours. En effet, beaucoup de
        huguenots français ont émigré là bas au
        17e
        siècle, en
        emportant leurs pieds de vigne avec eux. La ville est
        entourée de grands domaines qui produisent des vins de très
        bonne qualité. Nous ne nous sommes pas joint au groupe pour
        aller à la dégustation organisée avec tous les anglais qui
        s’est transformée comme on pouvait s’y attendre
        en beuverie dès 10h du matin, mais nous sommes allés dans
        un restaurant pour faire du « wine testing » nous
        aussi. Sur la route de Cape Town, nous nous sommes arretés
        dans le plus grand centre commercial de l’hémisphère
        sud. Là, les seuls noirs que nous avons vu étaient les
        serveurs ou les nettoyeurs. C’est un peu typique de
        l’Afrique du Sud (et d’une façon plus générale
        du sud de l’Afrique), malgré l’égalité des
        droits et l’abolition de l’apartheid,
        l’égalité économique est vraiment loin d’être
        atteinte entre les blancs et les noirs.
        
        Sandrine en a profité pour faire une séance de 3 heures
        chez le coiffeur, à lire des magazines féminins et à se
        mettre à jours sur les potins. Un pas de plus vers le monde
        occidental et moderne...
        
  
        
A Cape
        Town, nous avons fait notre dernier repas de groupe dans un
        restaurant spécialisé dans la viande de la savane. Oryx,
        Kudu et Elan au menu pour un excellent repas. Le lendemain,
        Liv et Al sont repartis à bord de Bourriquet en direction
        de la Tanzanie pour refaire le plein de passagers dans
        quelques semaines. Ils ont été très chaleureusement
        remerciés par tout le groupe pour nous avoir fait vivre une
        si belle aventure sur ce merveilleux continent africain.
        
  
        
Nous
        avons passé le reste de la journée à « Table
        Mountain », une montagne à coté du centre ville qui
        nous a offert un très beau panorama de la ville
        

Sandrine est
        montée en téléphérique tandis que Romain a tenté la monté à
        pied avec quelques autres. Ce fut toute une aventure car le
        niveau de difficulté avait été largement sous estimé. Il y
        a eu des erreurs de chemin, des demis tours, des rencontres
        avec d’autres grimpeurs pas si fiables qu’ils
        le disaient etc… bref, après 4h30 au lieu des 1 à 2
        heures prévues nous sommes arrivés au sommet grâce à un
        groupe de gens de la région qui nous ont accompagnés
        jusqu’en haut. Juste avant que la nuit
        tombe.
 
  
        
Le lendemain,
        nous avons fait la dernière visite de notre voyage à Prison
        Island, où Nelson Mandela a été incarcéré. L’ile se
        trouve à 20 minutes de bateau du Cap et servait déjà de
        prison au temps des colonies. Pendant l’Apartheid,
        les principaux leaders de la communauté noire et beaucoup
        d’activistes anti apartheid ont été enfermés là. Nous
        avons suivi une visite organisée de la prison faite par un
        ancien détenu, étudiant de Soweto devenu militant ANC, puis
        activiste. Une fois en prison, commissaire politique de
        l’ANC. Nous avons vu les installations pénitentiaires
        qui rendaient la vie des détenus très pénible. Le racisme,
        le travail forcé et les humiliations nous ont été décrits.
        Nelson Mandela a passé 16 ans ici, sans aucun traitement de
        faveur. Voici sa cellule :

Il a été
        condamné à la prison à vie en tant que responsable de la
        branche armée de L’ANC. L’histoire de cette
        organisation nous a aussi été racontée, avec notamment
        toute une partie moins connue qui concerne les activités de
        l’ANC hors de l’Afrique du Sud : ses bureaux en
        Tanzanie, ses camps d’entrainement dans différents
        pays africains et ses bases arrières dans certains pays
        voisins de l’Afrique du Sud comme le Zimbabwe.
        
         
        
        De retour sur le continent nous avons préparé nos bagages,
        fait un tri de tout ce que nous avions pour pouvoir fermer
        nos sacs et pour ne pas dépasser le poids limite accepté
        dans les avions. Il fallait surtout qu’on puisse
        caser les deux chaises « pliantes » ramenées du
        Malawi.
        
        Le soir, nous avons fait un dernier repas au restaurant où
        nous avons mangé différentes sortes d’antilopes avec
        ceux qui restaient du camion. Nous avons ensuite bien
        arrosé la soirée au son d’un groupe congolais.
        
        Le lendemain, nous sommes partis très tôt avec Debbie et
        Jamie en direction de l’aéroport. Ils sont partis
        vers l’Australie et nous vers l’Europe. Pour
        payer notre retour moins cher nous avons beaucoup découpé
        notre itinéraire en plusieurs secteurs. Nous avons
        d’abord fait escale à Johannesburg où nous avons
        passé une nuit dans une guesthouse de la grande banlieue de
        la ville, près de l’aéroport. Nous n’avons donc
        rien vu de la ville. Un couple de sympathiques anglais à la
        retraite nous y a chaleureusement accueilli. Le lendemain,
        nous avons embarqué pour XXXX, où nous avons fait une autre
        escale de quelques heures. Puis nous avons pris un autre
        avion pour Londres où nous avons atterri le lendemain
        matin.
        
        En arrivant, nous avons eu un choc. En effet, 2 jours
        avant, la police anglaise avait, selon ses dires, démantelé
        un réseau terroriste qui allait faire sauter des avions de
        ligne. La paranoïa était à son comble. Les formalités de
        sécurité ont duré 2h30!!! Quel décalage avec le monde que
        nous avions quitté!
        
        Après plus de 12h d’attente, nous avons embarqué pour
        le dernier trajet de notre tour du monde. Le vol
        jusqu’à Genève s’est passé sans problème, nous
        avons fait à l’aéroport le chemin inverse que nous
        avions emprunté quasi an plus tôt lorsque nous partions
        pour Moscou. Nous avons mené à bien notre projet un peu fou
        : nous sommes revenus à 2, avec des images plein la tête et
        des émotions plein le coeur.


La dernière
        bonne surprise du voyage a été de voir notre comité
        d’accueil : 15 personnes, la famille, les amis, les
        bouquets de fleurs, les cloches suisses, des t-shirts avec
        nos noms, une banderole, le grand jeu quoi, digne des plus
        grands champions! Cet accueil nous a vraiment comblés et
        emplis d’émotions. C’était si bon de retrouver
        tout le monde!
 
 
        
Voilà,
        c’était notre magnifique voyage! Un temps merveilleux
        pour nous que nous avons eu beaucoup de plaisir à vous
        raconter et à nous faire partager. Une aventure unique que
        nous vous souhaitons de vivre vous aussi, à votre manière
        selon vos inspirations.
        
        Avec le recul, le plus difficile aura été de prendre la
        décision de partir. Tout n’a pas été simple, mais
        tout s’est arrangé, d’une façon ou d’une
        autre.
        
        Merci à tous de nous avoir suivis, soutenus, encouragés.
        Même loin de vous nous avons souvent pensé à vous et vos
        messages nous ont fait très plaisir.
        
         
        
        Pour finir nous avons un remerciement spécial pour notre
        webmaster, Yvan, qui a fait un travail EXTRAORDINAIRE.
        Merci Yvan d’avoir été un si bon intermédiaire!
        
        Le dernier mot est pour notre planète, enfin, ce
        qu’on en a vu, pour les gens rencontrés, les
        cultures, les paysages, les constructions humaines, les
        animaux : on ne peut pas dire que tout est bien et beau, ni
        mal et laid, mais si on devait résumer le tout, un mot
        s’imposerait : INCROYABLE!!!
        
        Ce voyage ne nous a pas fondamentalement changé mais nous
        avons découvert une planète riche en diversité tant qu
        niveau de la culture, des gens, des paysages, des animaux
        et des constructions élaborées par les mains de
        l’homme. Nous espérons avoir réussi à vous faire
        partager un peu de notre émerveillement. Pour terminer, si
        nous devions résumer cette année de voyage en un mot ça
        serait:
        
        
« EXTRAORDINAIRE »