L'épisode le plus récent se trouve toujours ici. A chaque mise à jour l'ancien épisode est archivé dans le menu respectif du pays visité.

EPISODE 49
Parcs nationaux du Kenya et de la Tanzanie (08.06.2006-20.06.2006)
 
De retour au Kenya après notre virée Ougando-Rwandaise, nous avons passé deux semaines de safaris assez intensives dans les parcs nationaux kenians et tanzaniens. Le spectacle qui nous a été offert est allé crescendo.
 
Nous avons commencé par visiter le parc national de Nakuru, la troisième ville du Kenya, bordée par un lac autour duquel une réserve protégée a été aménagée. Nous y sommes restés 24 heures, de midi à midi afin d'avoir de meilleures chances de voir un maximum d'animaux lorsqu'ils sont le plus actifs, soit au lever et au coucher du soleil. Nous avons campé au beau milieu du parc. Notre sécurité a été assurée par de nombreux babouins.

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Pendant la nuit, lors d'une courageuse sortie pipi, nous nous sommes dévisagés avec une énorme ombre qui se tenait à 10 mètres de nous, apparemment un buffle... Sandrine a fait pipi comme si elle était sur des starting-blocks !!!
Le lendemain, on fêtait les 30 ans de notre courageuse sprinteuse en se levant avant soleil pour aller débusquer les animaux. A 6h00 du matin, nous étions dans le camion, toutes bâches relevées et bien emmitouflés à sillonner le parc. La veille nous avions vu une quinzaine de rhinocéros, des zèbres, des buffles, des milliers de flamands roses, des babouins, toutes sortes de biches, de gazelles et d'oiseaux.

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Mais ce qui nous attendait pour l'anniversaire de Sandrine était bien plus rare et difficile à voir: un léopard. Ce félin est resté pendant 10 minutes à une dizaine de mètres du camion et s'est laissé photographier sans se préoccuper de nous puis a finalement disparu dans la végétation.

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Nous avons fêté l'anniversaire de Sandrine en fin d'après-midi après un long trajet vers le sud en direction de la Tanzanie.

Le deuxième grand parc national que nous avons traversé est le Masai Mara. Comme son nom l'indique il est en territoire masai et est dirigé par ses derniers. Des villages masai se trouvaient dans le parc.

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Nous en avons visité un et en sommes ressortis avec un sentiment mitigé. D'un côté les masais conservent leur culture qui est proche de la nature, rustique et simple et vivent selon les rites ancestraux dans des maisons faites de bouses de vaches et de boue. Pendant la journée les hommes mènent paître les animaux pendant que les femmes s'occupent des taches ménagères telles que ramasser du bois, s'occuper des enfants, faire à manger, etc... Mais d'un autre côté, à cause du tourisme et de son industrie, ils sont très intéressés par l'argent. Ils demandent de l'argent pour la visite du village, forcent un peu les ventes de leur artisanat et de ce fait les rapports avec les visiteurs sont intéressés et plus très autenthiques.
Au Masai Mara, nous sommes passés à l'échelon supérieur du safari, du coup le parc était plus touristique, où nous avons vu en plus des animaux déjà admirés à Nakuru: des lions, des éléphants et des giraffes. Nous les avons tous vus d'assez près sauf un bébé léopard, entre aperçu dans un bosquet et que sa mère est venu secourir de la manière la plus discrète possible mais que nous avons furtivement vu disparaître dans les broussailles.

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Nous avons quitté le parc et avons traversé la frontière pour nous rendre en Tanzanie. Nous avons parcouru l'un des parc les plus célèbre au monde: le Serengeti. Ce parc est immense, 14 000 km2. Nous avons roulé plusieurs heures avant d'arriver en son centre où se concentrent beaucoup d'animaux. Chaque année, en juin, la plupart des gnous (plus d'un million) et des zèbres (plus de 400'000) migrent. Mais pas tous, il y en a des sédentaires qui restent toute l'année à la même place mais la plupart son des nomades. Les nomades suivent la course des nuages, vers le nord pour aller jusqu'au Masai Mara, les parcs sont connectés, dans un immense déplacement de population, quasiment à la queue leuleu. Nous avons vu de grandes quantités de gnous et de zèbres mais nous avons du manquer d'un rien la migration proprement dite. Tout ce que nous avons pu voir étaient des grandes rassemblements avant le grand départ.

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Nous avons comme dans chaque parc national dormi au milieu du parc. Cette fois, ce sont les hyènes qui ont été nos compagnes nocturnes. Pendant la nuit, trois d'entre elles se sont mises à crier et courir entre les tentes. La sortie pipi de la nuit de Sandrine a été limitée en distance et en durée....

La période de migration des zèbres et des gnous correspond aussi à celle de la reproduction pour les lions. C'est apparemment une période très épuisante pour le roi des animaux car le rythme d'accouplement est de 3 à 4 fois par heure !!!! toute la journée.  L'acte ne dure que 15 à 20 secondes et est ponctué d'un grognement impressionnant.

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Mis à part les lions nous avons encore eu la chance de voir un léopard, des hippopotames, des crocodiles, des hyènes, des gazelles, des antilopes, des singes etc ....

A travers le Serengeti, nous nous sommes dirigés vers un des moment fort de l'observation de la vie sauvage, le cratère Ngorongoro. Situe à 2700 m. d'altitude, la nuit fut plutôt fraîche, ce cratère contient un petit lac où les animaux peuvent venir se désaltérer. Nous nous y sommes promené en jeep pendant un demi journée, cela a largement suffit pour nous permettre d'en faire le tour. Le cratère est assez petit, ce qui fait que la faune est concentrée autour et au centre de ce dernier malgré le fait qu'ils soient libres de partir. Nous avons pu approcher les éléphants, les buffles, les lions en plein repas (le repas etait un gnou), gnous, zèbres, rhinocéros noir (très rare),  hippopotames et le plus difficiles à apercevoir,  deux panthères entrain de prendre un bain de soleil. Ce fut une demi journée incroyablement riche en rencontres, en émotions et en chance.

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Après avoir quitté le cratère, nous avons pris la direction de Zanzibar que nous avons atteint en deux étapes, dont l'une juste en dessous du Kilimanjaro que nous n'avons malheureusement pas pu voir a cause du mauvais temps. Nous sommes ensuite arrivés à l'ancienne capitale, Dar Es Salam, où nous avons été les seuls à devoir nous rendre au consulat du Malawi pour obtenir un visa. Après avoir: rempli un formulaire, attendu une heure (alors qu'on était les seuls "clients"), et payés quelques dizaines de dollars, nous avons enfin obtenu le fameux sésame.

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EPISODE 50
Zanzibar, sud de la Tanzanie et traversée du Malawi (21.06.2006-02.07.2006)

Bien que l'île de Zanzibar fasse partie de la Tanzanie, nous avons dû passer la douane à notre arrivée en ferry du continent. Nous avons laissé le camion et les tentes à Dar Es Salam pour quatre jours de détente à la plage avec luxe suprême des jolis bungalows et un lit pour la nuit. Nous avons fait une plongée et pas mal de farniente agrémentés de boissons fraîches, de coupe du monde à la télé, le tout arrosé par quelques pluies.

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Nous avons trouvé ce petit sejour, dans cette ancienne colonie portuguaise,  trop court, mais il fallait bien repartir, nous avions encore beaucoup de chemin à faire et tant de de choses à voir !

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De retour à Dar Es Salam, nous avons pris la direction du sud et traversé en deux jours la Tanzanie pour nous retrouver au Malawi.

Nous avons parcouru ce petit pays longiligne du nord au sud en cinq jours en longeant le lac Malawi. Ce pays, très pauvre, nous a vraiment bien plu mais nous avons été frustrés de ne pas pouvoir mieux le connaître. Si nous avions voyagé de facon independante, nous aurions sans doute prolongé notre séjour, mais l'itinéraire préétabli du voyage en camion ne nous l'a pas permis. Nous avons eu la sensation d'être un peu passé à côté de quelque chose de bien, mais nous avons quand même pu nous faire quelques impressions.

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Les gens sont d'une douceur incroyable, leur façon de parler est très reposante et leur façon de se comporter très tranquille. Ici encore plus qu'ailleurs les enfants ont le sourire et accouraient par grappes vers le bas côté de la route lorsque le camion passait. C'est un des pays les plus peuplé de la planète et il ne se passait pas cinq minutes sans qu'on voit quelqu'un. Le dénuement ici est plus marqué qu'ailleurs. On peut troquer dans les marchés d'artisanats des objets contre des habits, chaussures, montres etc... ou en kwacha, la monnaie locale.

On s'est arrêté à deux ou trois marchés ou on a fait le plein d'objets en bois, tous plus beaux les uns que les autres; saladiers, masques, colliers et...chaises et on a eu du mal à se retenir. Les marchands fabriquaient eux-mêmes tous ces objets et ne nous forçaient pas la main. Les talents de marchandeur de Romain ont été bien remis à contribution même s'il a eu du mal à marchander avec ces hommes souriants et chaleureux; en un mot: rastafariens ! Mais surtout leur principale qualité était de s'intéresser au football et de soutenir l'équipe de France lors du mondial !!!

Nous avons eu un coup de coeur pour un group de musique que nous avons entendu sur une plage du sud du lac Malawi, au Cape Mc Clear. Ils s'appelaient les "Erupt Band", c'était des frangins, orphelins, de 10 à 16 ans qui avait comme tube "Don't worrz, be happy, Hakuna Matata" (Hakuna Matata = pas de problème). Ils jouaient sur des instruments de fortune de leur propre fabrication; une guitare dont la caisse de résonance était un vieux bidon d'huile, une batterie fait avec de vieilles peaux de bêtes, même s'ils n'avaient que quelques chansons ça nous a beaucoup plu car ils jouaient avec tout leur coeur.

A Lilongwe, la capitale, nous avons posté pas mal de nos achats en croisant les doigts pour qu'ils arrivent un jour chez nous. Notre pronostique est reservé car rien n'est simple la-bas. Rien que pour faire deux paquets, ca a pris un jour a la personne qui nous a vendu ses services pour: trouver du carton, de la ficelle (en l'occurence du caoutchouc de pneus de voiture) et faire le paquet sous la surveillance et avec l'aide de Romain.

Au Malawi, nous avons failli tomber en panne sèche car il a été très difficile de faire le plein de diesel, toutes les pompes à essence étaient vides. Il a fallu passer des coups de telephone, l'intervention de quelques contacts locaux de notre guide et la moitié de la journée pour arriver finalement à s'en procurer. Du coup, nous sommes arrivés assez tard à la frontière, afin de faciliter les formalités douanières pour notre sortie du Malawi nous avons du donner deux magazines et un paquet de biscuits au douanier du guichet....

Concernant la vie du camion, notre passage au Malawi aura été marque par la " Bad Taste Party" (la soirée mauvais gout). Nous avons tous tire le nom d'un passager au sort et avons du lui acheter pour moins de 5 dollars, au marché, une tenue de soirée de mauvais gout, que notre victime a dû porter toute une soirée bien arrosée de punch "made in New Zealand". Sandrine s'est retrouvée enturbanée dans un drap avec chapeau ridicule et chaussettes roses fluos! Romain a eu une tenue très féminine incluant une minirobe au décolleté plongeant, des cheveux longs et des pantoufles roses en plumes.
On le voit lors d'un moment très important, discutant avec Al, le chauffeur, tout aussi bien fagoté. La poignée de main scellait un pari sur le vainqueur du match France-Brésil. Al en tant que bon perdant a offert 5 bières au vainqueur pour être quitte.

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EPISODE 51
Zambie et Zimbabwe (02.07.2006-17.07.2006)

Nous avons traversé la Zambie en deux jours sur sa largeur pour atteindre le lac Kariba et la frontière zimbabweene. Le passage du poste de douane a été assez long. Nous avons dû acheter des visas, faire de la paperasserie, le camion a été fouillé (à l'africainne; avec nonchalance) et nous nous sommes enfin retrouvés dans ce "poste avancé de la tyranie" si on en croit l'administration américaine. Le taux de change entre le $ et le $ zimbabween diffère tous les jours selon le marché noir
(1 US$ = 350'000 a 400'000 $ zimbabween) et le taux officiel est environ dix fois inférieur. Liv, notre guide avait arrangé un change au cours le plus faborable pour tout les passagers. A 1 kilometre de la frontiere, un gars nous attendait avec une glacière remplie de billets de banque de 50'000 et 100'000 $. Impressionnant ! Nous sommes devenus d'un coup multimillionnaires !

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Deux kilomètres plus loin nous avons vu un éléphant sur la route qui a paisiblement passé son chemin.

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Nous nous sommes rendus à Antelope  Park, près de Gweru dans le centre du pays. C'est un parc privé qui propose différentes activités, le point culminant de ce séjour a été la marche avec les lions que nous avons fait a deux reprises. Il s'agissait en fait de lionceaux entre un et deux ans, nourris par les hommes, gardés en parc fermes et destinés à rejoindre un parc loin des hommes en Zambie. Leur taille était deja impressionnante et ils faisaient plusieurs heures par jour des promenandes dans leur milieu naturel sous la surveillance et en compagnie des hommes. Nous les avons accompagnés pendant 1h30.

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Les lions dégagent une sensation de force incroyable et à chaque fois qu'on les approchait tout notre corps se tendait même si on savait qu'on ne risquait (théoriquement) rien. On n'avait que de simples bâtons destinés à capter leur attention et qui n'auraient ete d'aucun secours en cas d'attaque.

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Les lionceaux n'ont pas encore l'instinct sauvage et ne sont pas agressifs. Par contre, ils sont très joueurs et ne connaissent pas leur force. Ils s'attaquent par jeux les uns, les autres, le plus souvent par derrière, c'est plus drole, et se chamaillent ainsi la plupart du temps. Le problème est qu'ils veulent aussi jouer avec nous, les gardiens sont là pour veiller à se qu'ils ne le fassent pas et lorsque  cela arrive, les lionceaux sont sanctionnés par un claque sur le museau.
Le premier groupe que nous avons rencontré était une fratrie (un mâle et deux femelles) de 19 mois. Nous nous sommes assez rapidement sentis à l'aise avec eux et la ballade fût superbe.

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Par contre, le deuxième groupe, toujours une fratrie (deux mâles et une femelle), n'avait qu'un an et était beaucoup moins discipliné. Dès le sortir de leur parc, ils nous ont sauté dans les jambes et essayé de nous faire tomber. Un mâle a "attaqué" Sandrine avant de s'en prendre à Romain et de se faire intercepter par les gardiens. Le ton etait donné ! Plus tard dans la ballade, le même lionceau a ouvert la lèvre de Georgi, qui s'etait baissé pour le carresser, par un coup de griffe rapide. Pendant une séance photo, un autre a sauté sur le dos d'une copine, sans lui faire de mal, heureusement mais du coup on les a beaucoup moins approche que les premiers lionceaux....Au moment de retourner dans leur parc, les lionceaux ont commencé a s'enfuir et il a fallu un quart d'heure aux gardiens pour les ramener un par un. Le point d'orgue a été le fait d'arme de Sandrine: nous étions regroupés vers l'antre du parc aux lionceaux lorsque le dernier d'entre eux a été acculé par les gardiens vers la porte. Le lionceau ne voulant toujours pas rentrer a essayé de forcer le passage entre notre groupe et un buisson mais Sandrine est intervenue et a fait obstacle avec son bâton. Ceci a fait hesiter l'animal suffisamment longtemps pour que les gardiens lui tombe dessus. C'est simplement après qu'elle s'est rendue compte de la portée de son acte héroïque, guidé apparemment par son expérience en rapperchage de vaches.... Moment mémorable!
Nous avons également pu assister au repas des lionceaux, caliner un bébé lion de quatre mois, faire une promenande à dos d'éléphant et une randonnée à cheval où nous avons vu des giraffes, un giraffon, des zèbres et des gnous d'assez près

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Après avoir quitté Anteloppe park, nous avons pris part à une marche avec les rhinocéros. En fait cela consistait à repérer des rhinos depuis une jeep dans un autre parc qui leur est en grande partie consacré et à les approcher au plus près à pied. Pour ça nous avons bénéficié des excellents services de Hayne notre guide, passionné par les bushmen et les rhinos. Nous avons débuté notre visite par l’observation de peintures rupestres peintes par les bushmens et nous nous sommes rendus dans un petit village local ou le chef nous a accueilli habillé en peaux de bêtes. Puis le safari rhino proprement dit a commencé avec un petit speech sur la sécurité : 1 se taire, 2 se baisser, 3 s’il charge, courir se réfugier dans un arbre. Rassurant quand tout ce qui nous entoure ressemble à des petits buissons rachitiques et que les rhinos courent a 50 km/h.

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Nous avons fait plusieurs groupes et nous avons d’abord pu nous approcher d’un gros mâle rhino blanc qui nous a vaguement observé tout en broutant. Les rhinos sont vraiment d’un autre temps, ils ont une tête qui fait penser à la préhistoire et ont une vue défaillante. Cela peut amener le doute dans son esprit, surtout s’il se sent encerclé. Et lorsque le rhino doute, le rhino charge, c est comme ça… Nous avons donc montré beaucoup de respect à notre hôte qui en contrepartie s’est laissé observer sans donner l’impression de faire attention à nous.
Notre deuxième observation a été une mère et ses deux filles agées de 2 et 3 ans. Cette famille est une vieille connaissance de notre guide et une forme de sérénité s’est installée entre eux. Nous avons pu rester assez longtemps en leur compagnie.

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De la même façon que nous avons fait une marche avec les rhinos, nous avons participé 2 jours plus tard à une marche avec les éléphants. La, par contre, notre guide était armé. Nous avons pénétré en jeep dans la parc national de Gweru à la recherche de ces impressionnants pachidermes. Nous les avons trouvé après plusieurs heures de trajet, dans le centre du parc. Nous sommes partis par petits groupes à leur rencontre. Nous n’avons pas pu les approcher aussi près que les rhinos car les éléphants demandent encore plus de respect (qui en l’occurrence se mesure en distance). Les éléphants n’aiment pas trop être dérangés et ils prennent très souvent des mesures d’intimidations. Ca commence par des soufflements puissants, le grattage de la terre, l écrasement de branches. Puis en  2e lieu ça peut devenir des grognements accompagnés du lacement de terre sur son dos ainsi que du battement des oreilles. Le 3e stade commence à être critique car l’éléphant fait alors des charges d’intimidation de quelques mètres. Le 4e stade, le dernier est la vraie charge. Seule une balle pourrait l’arrêter, autrement aucune issue n’est possible.
Nous avons observé quelques groupes en ne dépassant pas le stade 2 de l’intimidation. Seul un groupe a atteint le stade 3 qui a été une belle frayeur pour eux. On se sent tellement faible en face d’eux… tout notre corps réagit à l’intimidation… l’adrénaline monte…

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Nous sommes allés 3 jours en Zambie, sur le lac Kariba, dans un bateau, houseboat, qui n’est pas allé bien loin mais qui était très confortable et qui nous a changé de notre tente. Rien de particulier à signaler à part qu’on a assisté à la défaite de la France en finale de la coupre du monde, défaite noyée dans l’alcool offert par notre hôte d’un soir, un ami du propriétaire du bateau qui nous a accueilli chez lui, Danielle, Sandrine et Romain. La soirée fut quand même sympa, même si la meilleure équipe n’a pas gagné. Nous avons été les seuls pratiquement à dessaouler le lendemain. Les anglais notament ont été impressionnants et pathétiques.
 
De retour au Zimbabwe, nous avons fait un arrêt de 5 jours aux chutes Victoria, un endroit assez humide, mais magnifique. Là nous avons survolé les chutes en ULM, spectacle grandiose

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et nous avons déambulé le long de la rivière Zambèze, côté zambien. Romain a fait un saut en élastique  de 111m de haut (merci Agnès pour ce beau cadeau d’anniversaire), 3e plus haut saut du monde

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Mais le highlight de ce séjour aura été notre journée de randonnée à cheval au milieu des animaux sauvages. Nous avons pu approcher des éléphants, des buffles, zèbres, kudu, et autres antilopes d’assez près, avec beaucoup d’adrénaline lorsqu’on a été tout près des éléphants.

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Les chevaux eux aussi sont très nerveux dans ces moments là. Nous avons fait quelques beaux galops aussi.
Nous avons quitté ce magnifique pays qu’est le Zimbabwe à grand regret pour le Botswana le 18 juillet.



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EPISODE 52
Botswana et Namibie (17.07 au 03.08)
 
Nous avons traversé le Botswana en 2 jours pour arriver dans l’ouest du pays au delta de l’Okavongo. Le Botswana tranche avec la plupart des pays que nous avons jusque là. Il y a beaucoup moins de pauvreté, les infrastructures sont bonnes et on sent que le pays va bien. Nous avons campé près de Maun et fait quelques provisions pour 2 jours et 2 nuits que nous avons passé dans la nature, au milieu du delta, pour la première fois sans commodités. Nous avons atteint le camp en Mokoro, petite barque instable qui s’enfonce presque toute entière dans l’eau, propulsée par un long bâton, à travers les hautes herbes et autres arbustes du delta.

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Ce furent 2 jours assez sympa, mais pas très palpitants. Nous avons fait des marches à la rencontre des animaux du delta, mais en gros, nous n’avons vu que quelques zèbres de loin, nos guides semblaient plutôt éviter les animaux que les rechercher. Nous avons beaucoup apprécié une soirée de chant traditionnels des guides et Sandrine s’est offert un tour en avion au dessus du delta pour profiter d’une très belle vue d’ensemble.

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Nous avons quitté le pays pour la Namibie, l’avant dernier pays que nous allons visiter. Nous nous sommes rendus dans la capitale, Windhoek, en 2 jours. Le pays est immense mais ne compte que moins de 2 millions d’habitants.
 
De grandes parties du territoire sont désertiques. Les villes et les infrastuctures sont modernes, mais presque tout est vide, les rues, les magasins. C’est un peu étrange. La pauvreté est ici particulièrement bien cachée, mais elle se dévoile à travers l’insecurité qui y règne. Sandrine a trouvé à Windhoek un air de ville américaine pendant un week end : des buildings, des commerces, Sandrine. mais personne dans les rues… Nous avons amélioré l’ordinaire en prenant un dortoir au lieu de notre tente et nous nous sommes retrouvés avec une famille française très sympa. Le soir nous sommes allés manger la chasse : du zèbre pour Romain et de l’Oryx (une grosse antilope) pour Sandrine. Les deux plats ont été dégustés avec plaisir sans pour autant qu on n’aie l’impression de découvrir une nouvelle saveur.
Nous avons ensuite pris la direction du nord pour nous rendre au parc national d’Etosha, une immense plaine semi désertique bordée par un lac salé asséché. Nous avons essayé de profiter à fond de cette dernière visite à la vie sauvage au cours des trois jours que nous avons passé la.

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Nous avons sillonné le parc en camion en nous arretant lorsque des animaux étaient en vue. Nous avons une quantité impressionnante de girafes, également pas mal d’éléphants et bien sur tous les zèbres, gnous, antilopes et autres herbivores qui pullulent dans le parc.La particularité de ce parc et ce qui nous a le plus plu est que les 3 campings qu’il abrite ont chacun un trou d’eau à proximité, vers lesquels on peut se rendre a pied. En restant la, en silence, on peut alors observer tous les animaux qui viennent boire. La nuit, les trous d’eaux sont éclairés. Nous avons donc passé de longs moments à observer tous les animaux au moment crucial ou ils se désaltèrent.

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Quelle comédie drôle et intrigante à la fois. Il y a les chasseurs qui viennent boire au même endroit que leur gibier (antilopes, chacals).

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Certains sont agressifs (éléphants, rhinos), d’autres sont prudents (girafes), beaucoup sont paranoïaques, d’autres viennent avec toute leur bande de copains (zèbres, gnous, hyènes). Tout le monde cohabite ou prend la fuite, tout le monde se jauge, évalue ses distances, se préserve une sortie de secours, ou alors essaye de se montrer impressionnant. Nous étions devant tous ces tableaux en ne sachant pas ce qui se passait réellement (mais les animaux eux-mêmes ne devaient pas le savoir totalement). Est-ce que le lion qui s’est planqué dans un fourré attend une proie ou a peur du rhino qui a tendance a charger tout ceux qui s’approchent de l’eau? Le jeune éléphant a-t-il raison d’intimider le rhino qui d’ailleurs ne se laisse pas intimider? Pourquoi est ce que la girafe d’habitude si prudente se lance dans une charge contre 4 hyènes? Etc…
C’était très prenant comme spectacle, on a beaucoup aimé.

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Nous avons quitté le parc d’Etosha pour Swakopmund que nous avons atteint 2 jours plus tard. Entre temps nous avons visité Brandberg, la plus haute montagne de Namibie et un refuge pour panthères. Les panthères ne sont pas protégées en Namibie et sont décimées par les fermiers qui veulent éviter le saccage de leurs récoltes. Le refuge propose d’aider à capturer les panthères (avec des cages) et rapatrie les animaux captifs dans un grand parc fermé ou elles vont à leur guise.

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Elles ne peuvent pas trouver de nourriture dans le parc, alors les responsables du refuge les nourissent. Nous avons assisté à la distribution de viande, c’était impressionnant. Les panthères attrapent les morceaux de viande en l’air, font le nécessaire pour s’imposer face à leurs rivales et produisent une accélération fulgurante pour aller manger tranquillement leur repas à l’écart. (0 à 110 km/h en 4 secondes)
 
Nous avons passé trois jours à Swakopmund, la capitale de l’adrénaline, comme elle est surnomée. Nous avons fait une matinée de Sandboarding (surf sur sable). Cela ressemble beaucoup au surf des neiges, en plus soft.

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Les chutes sont plus douces, mais c’est bien plus fatiguant car il faut remonter à pied et à la monté, le sable n’est pas ton ami! Nous nous sommes aussi essayé à la luge (en fait une petite planche cartonnée) et nous avons été mesurés à 70 km/h!!! Ca nous a bien plu car ça demande beaucoup moins de technique que le surf.
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e activité fun que nous avons fait est le quadbiking dans les dunes. Sandrine a eu un quad automatique de 125 cc et Romain un manuel de 250 cc.

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Nous avons fait les fous dans les dunes pendant 2 heures de temps. Nous avons sauté, dérapé, failli tomber, roulé sur les reliefs inclinés, etc…
 
Le sommet du séjour, au sens propre comme au sens figuré, aura été sans conteste notre saut en chute libre. Merci beaucoup aux parents de Sandrine de nous avoir offert cette sensation unique!
Après avoir attendu 1 jour que le ciel se dégage afin d’allier l’esthétique à l’adrénaline, nous avons embarqué dans un minuscule avion a 7 : le pilote (le seul à avoir un siège), Linn, Sandrine et Romain ainsi que nos 3 moniteurs. Nous étions entassés dans l’appareil ou il y avait des courants d’air pas possibles pour la simple raison qu’il n’y avait même pas de porte!

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Nous sommes montés à 10000 pieds (3000 mètres), nous nous sommes accrochés à nos moniteurs et avons basculé tour à tour dans le vide, Linn, puis Sandrine, puis Romain. Sensation incroyable, tout va vite, mais on ne voit pas le sol se rapprocher, on est simplement seuls dans le ciel…  nous avons sauté juste au dessus de l’aérodrôme et les amis restés en bas ont entendu les cris de Sandrine lorsque sa chute a commencé. A 5000 pieds, les parachutes ont été ouverts sans problème par les moniteur ce qui a rendu la rédaction de cet épisode possible.

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Après Swakopmund, nous avons continué à descendre vers l’Afrique du Sud en nous arrêtant au Fish River Canyon (le 2e plus grand canyon du monde), superbe endroit,

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et à Ai Ais ou nous avons pu nous baigner dans des bassins alimentés par des sources d’eau chaude. Nous avons ensuite passé la Orange River pour nous retrouver en Afrique du Sud.

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EPISODE 53 (et dernier)
Afrique du Sud et retour 04.08 au 13.08
 
Nous avons longé la côte atlantique en direction du sud pour rejoindre les alentours de Cape Town. 2 jours nous ont été nécessaires pour atteindre la destination finale de notre safari. Avant d’arriver, nous avons nettoyé le camion de fond en comble ainsi que tout le matériel, ça commençait à sentir la fin du voyage…

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Nous ne sommes pas allés directement à Cape Town, mais dans sa grande périphérie, à Stellenbosch à environ 50 km. Nous sommes restés 2 jours dans cette ville de taille moyenne surtout réputée pour ses vignobles alentours. En effet, beaucoup de huguenots français ont émigré là bas au 17e siècle, en emportant leurs pieds de vigne avec eux. La ville est entourée de grands domaines qui produisent des vins de très bonne qualité. Nous ne nous sommes pas joint au groupe pour aller à la dégustation organisée avec tous les anglais qui s’est transformée comme on pouvait s’y attendre en beuverie dès 10h du matin, mais nous sommes allés dans un restaurant pour faire du « wine testing » nous aussi. Sur la route de Cape Town, nous nous sommes arretés dans le plus grand centre commercial de l’hémisphère sud. Là, les seuls noirs que nous avons vu étaient les serveurs ou les nettoyeurs. C’est un peu typique de l’Afrique du Sud (et d’une façon plus générale du sud de l’Afrique), malgré l’égalité des droits et l’abolition de l’apartheid, l’égalité économique est vraiment loin d’être atteinte entre les blancs et les noirs.
Sandrine en a profité pour faire une séance de 3 heures chez le coiffeur, à lire des magazines féminins et à se mettre à jours sur les potins. Un pas de plus vers le monde occidental et moderne...
 
A Cape Town, nous avons fait notre dernier repas de groupe dans un restaurant spécialisé dans la viande de la savane. Oryx, Kudu et Elan au menu pour un excellent repas. Le lendemain, Liv et Al sont repartis à bord de Bourriquet en direction de la Tanzanie pour refaire le plein de passagers dans quelques semaines. Ils ont été très chaleureusement remerciés par tout le groupe pour nous avoir fait vivre une si belle aventure sur ce merveilleux continent africain.
 
Nous avons passé le reste de la journée à « Table Mountain », une montagne à coté du centre ville qui nous a offert un très beau panorama de la ville

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Sandrine est montée en téléphérique tandis que Romain a tenté la monté à pied avec quelques autres. Ce fut toute une aventure car le niveau de difficulté avait été largement sous estimé. Il y a eu des erreurs de chemin, des demis tours, des rencontres avec d’autres grimpeurs pas si fiables qu’ils le disaient etc… bref, après 4h30 au lieu des 1 à 2 heures prévues nous sommes arrivés au sommet grâce à un groupe de gens de la région qui nous ont accompagnés jusqu’en haut. Juste avant que la nuit tombe.

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Le lendemain, nous avons fait la dernière visite de notre voyage à Prison Island, où Nelson Mandela a été incarcéré. L’ile se trouve à 20 minutes de bateau du Cap et servait déjà de prison au temps des colonies. Pendant l’Apartheid, les principaux leaders de la communauté noire et beaucoup d’activistes anti apartheid ont été enfermés là. Nous avons suivi une visite organisée de la prison faite par un ancien détenu, étudiant de Soweto devenu militant ANC, puis activiste. Une fois en prison, commissaire politique de l’ANC. Nous avons vu les installations pénitentiaires qui rendaient la vie des détenus très pénible. Le racisme, le travail forcé et les humiliations nous ont été décrits. Nelson Mandela a passé 16 ans ici, sans aucun traitement de faveur. Voici sa cellule :

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Il a été condamné à la prison à vie en tant que responsable de la branche armée de L’ANC. L’histoire de cette organisation nous a aussi été racontée, avec notamment toute une partie moins connue qui concerne les activités de l’ANC hors de l’Afrique du Sud : ses bureaux en Tanzanie, ses camps d’entrainement dans différents pays africains et ses bases arrières dans certains pays voisins de l’Afrique du Sud comme le Zimbabwe.
 
De retour sur le continent nous avons préparé nos bagages, fait un tri de tout ce que nous avions pour pouvoir fermer nos sacs et pour ne pas dépasser le poids limite accepté dans les avions. Il fallait surtout qu’on puisse caser les deux chaises « pliantes » ramenées du Malawi.
Le soir, nous avons fait un dernier repas au restaurant où nous avons mangé différentes sortes d’antilopes avec ceux qui restaient du camion. Nous avons ensuite bien arrosé la soirée au son d’un groupe congolais.
Le lendemain, nous sommes partis très tôt avec Debbie et Jamie en direction de l’aéroport. Ils sont partis vers l’Australie et nous vers l’Europe. Pour payer notre retour moins cher nous avons beaucoup découpé notre itinéraire en plusieurs secteurs. Nous avons d’abord fait escale à Johannesburg où nous avons passé une nuit dans une guesthouse de la grande banlieue de la ville, près de l’aéroport. Nous n’avons donc rien vu de la ville. Un couple de sympathiques anglais à la retraite nous y a chaleureusement accueilli. Le lendemain, nous avons embarqué pour XXXX, où nous avons fait une autre escale de quelques heures. Puis nous avons pris un autre avion pour Londres où nous avons atterri le lendemain matin.
En arrivant, nous avons eu un choc. En effet, 2 jours avant, la police anglaise avait, selon ses dires, démantelé un réseau terroriste qui allait faire sauter des avions de ligne. La paranoïa était à son comble. Les formalités de sécurité ont duré 2h30!!! Quel décalage avec le monde que nous avions quitté!
Après plus de 12h d’attente, nous avons embarqué pour le dernier trajet de notre tour du monde. Le vol jusqu’à Genève s’est passé sans problème, nous avons fait à l’aéroport le chemin inverse que nous avions emprunté quasi an plus tôt lorsque nous partions pour Moscou. Nous avons mené à bien notre projet un peu fou : nous sommes revenus à 2, avec des images plein la tête et des émotions plein le coeur.

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La dernière bonne surprise du voyage a été de voir notre comité d’accueil : 15 personnes, la famille, les amis, les bouquets de fleurs, les cloches suisses, des t-shirts avec nos noms, une banderole, le grand jeu quoi, digne des plus grands champions! Cet accueil nous a vraiment comblés et emplis d’émotions. C’était si bon de retrouver tout le monde!

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Voilà, c’était notre magnifique voyage! Un temps merveilleux pour nous que nous avons eu beaucoup de plaisir à vous raconter et à nous faire partager. Une aventure unique que nous vous souhaitons de vivre vous aussi, à votre manière selon vos inspirations.
Avec le recul, le plus difficile aura été de prendre la décision de partir. Tout n’a pas été simple, mais tout s’est arrangé, d’une façon ou d’une autre.
Merci à tous de nous avoir suivis, soutenus, encouragés. Même loin de vous nous avons souvent pensé à vous et vos messages nous ont fait très plaisir.
 
Pour finir nous avons un remerciement spécial pour notre webmaster, Yvan, qui a fait un travail EXTRAORDINAIRE. Merci Yvan d’avoir été un si bon intermédiaire!
Le dernier mot est pour notre planète, enfin, ce qu’on en a vu, pour les gens rencontrés, les cultures, les paysages, les constructions humaines, les animaux : on ne peut pas dire que tout est bien et beau, ni mal et laid, mais si on devait résumer le tout, un mot s’imposerait : INCROYABLE!!!
Ce voyage ne nous a pas fondamentalement changé mais nous avons découvert une planète riche en diversité tant qu niveau de la culture, des gens, des paysages, des animaux et des constructions élaborées par les mains de l’homme. Nous espérons avoir réussi à vous faire partager un peu de notre émerveillement. Pour terminer, si nous devions résumer cette année de voyage en un mot ça serait:

« EXTRAORDINAIRE »



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